LGV – l’actualité au niveau européen: une pétition, à chacun de s’en saisir!

Après une initiative girondine, et le soutien de nos associations réunies dans le collectif LGVNONMERCI.fr un processus pétitionnaire européen avance: vous pouvez contribuer! C’est le moment d’agir en prenant le temps d’aller sur le site des pétitions, et également en diffusant largement cette demande: que nul ne se dise que nous n’aurons pas essayé de contrer le subventionnement européen de multiples façons!

En effet, lundi 23 octobre, c’était l’audition d’une militante au Parlement Européen: compte-rendu par LGV NINA (collectiflgvnina@gmail.com)

Une représentante du Collectif STOP-LGV Bordeaux Métropole était à Bruxelles pour présenter la requête-pétition qui défend que le GPSO déroge à des directives européennes en matière de biodiversité, de qualité des eaux et de climat et qui demande à la Communauté Européenne de ne pas financer le GPSO des LGV du Sud-Ouest. 
✍️ avec ses co-requérants de plusieurs départements :
📌 Le CADE > Collectif des Associations de Défense de l’Environnement du Pays-Basque et du Sud des Landes, représentant plus de 60 associations (en 40 et 64)
📌 La SEPANSO Gironde > Société pour l’Étude et l’Aménagement de la Nature (33)
📌 La SEPANSO Aquitaine > Association agréée par les pouvoirs publics au titre de la protection de la nature.
📌 STOP LGV 47 > Collectif regroupant entre autre Greenpeace 47, Alternatiba 47, Très Grande Vigilance en Albret, Confédération Paysanne 47, Terre de Liens Aquitaine, ASCLG…
📌 STOP LGV Bordeaux Métropole pour les transports du quotidien > Collectif regroupant entre autre XR Bdx, Scientifiques en rébellion,  ANV 33, Attac 33…
📌 L.E.A. > Landes Environnement Attitude 📌 Les amis du Barthos (33)
📌 Les Amis de la Terre Landes (40)
📌 LGV-NINA (Ni Ici Ni Ailleurs) > Collectif citoyen de la Vallée du Ciron (33)
 
Cette pétition n’est pas une pétition de plus mais une opportunité cruciale de se faire entendre au niveau européen. 

La commission doit maintenant nous répondre de manière officielle sur les problèmes soulevés dans ce texte.
Un petit groupe de travail a été constitué pour continuer d’apporter des précisions sur les différents points qui ont été soulevés.

Pour voir le résumé et soutenir cette pétition sur le site de l’UE: il vous faudra créer un compte pour pétitionner >ici

VIDEO – prise de parole pendant cette séance de la députée européenne Marie Toussaint ( « La LGV Bordeaux-Toulouse est une aberration écologique, économique et sociale. Pourtant, une alternative existe : la rénovation des voies existantes, qui empêcheraient les destructions environnementales et de terres agricoles, coûterait beaucoup moins cher et gagnerait presque autant de temps que la construction d’une ligne à grande vitesse. Mon intervention au Parlement européen lors de la présentation de la pétition citoyenne. ») > ici

ou bien là: https://youtu.be/ncQAMD_ED-o?si=npbIR69HEcJfcWKB

Données de la pétition

mot clé: 0628/2023
Titre du résumé: Pétition nº 0628/2023, présentée par Stéphanie Mariette, de nationalité française, au nom de STOP LGV Bordeaux Métropole, Pour les Trains du Quotidien, signée par huit autres personnes, sur les incidences environnementales d’un projet de ligne ferroviaire à grande vitesse en France
Numéro: 0628/2023
Thème(s): Environnement,  Énergie,  Environnement – eau,  Environnement – protection et préservation
Pays: France
Nom de l’association: STOP LGV Bordeaux Métropole Pour les Transports du Quotidien

Résumé de la pétition – lien pétition

(Une fois connecté, recherchez la pétition avec mots clés  » Pétition nº 0628/2023 « . Puis cliquez sur les pavés « pétition ouverte au soutien » puis « soutenir cette pétition ».)

– Les pétitionnaires dénoncent un projet de construction de deux nouvelles lignes ferroviaires à grande vitesse qui supposerait la construction d’environ 327 km de voies et de trois gares à ciel ouvert dans les régions d’Agen, de Montauban et de Mont-de-Marsan (France).
Selon eux, ce projet irait à l’encontre des engagements de l’Union et de sa législation en matière de protection de la biodiversité, de réduction des risques climatiques et de protection de la qualité de l’eau.
– Les pétitionnaires expliquent que ce projet de construction traverserait et endommagerait gravement des habitats portant un intérêt pour l’Union européenne, en contrevenant ce faisant aux dispositions du droit de l’environnement de l’Union et aux engagements pris par cette dernière en faveur de la protection des forêts primaires et anciennes de l’Union, ainsi que de la flore et de la faune sauvages menacées.
– Les pétitionnaires soulignent qu’aucune étude d’impact sur la modification du microclimat de la zone dans laquelle ces nouvelles lignes devraient être exploitées n’a été réalisée.
– Les pétitionnaires affirment que ce projet porterait également atteinte à la bonne qualité des ressources en eau potable de la zone concernée ainsi qu’à la protection des aquifères de surface et souterrains, en violation des dispositions de la législation de l’Union y afférente, et que celui-ci serait incompatible avec les engagements de l’Union en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre, de sobriété énergétique et de promotion de la séquestration naturelle du carbone.
– Les pétitionnaires expliquent que le projet fait l’objet de discussions depuis de nombreuses années et que les résultats d’une consultation publique ont démontré que seulement 363 contributions sur 14 011 (2,59 %) y étaient favorables.
– Les pétitionnaires indiquent que, malgré l’avis défavorable de la commission d’enquête publique de 2015, une déclaration d’utilité publique a été signée et que, après avoir été suspendu par l’État en 2017, le projet a finalement été relancé par le Gouvernement français en 2021.
– Les pétitionnaires soulignent que le projet, estimé à environ 14 milliards d’euros, a fait l’objet d’une demande de cofinancement auprès de l’Union européenne, laquelle a été rejetée en 2022.
– Les pétitionnaires demandent à la Commission européenne d’intervenir en vertu des principes de précaution et d’action préventive, qui font partie des piliers fondamentaux de la politique de l’Union dans le domaine de l’environnement sur fondement des dispositions de l’article 191 du traité sur le fonctionnement de l’Union européenne (TFUE). Ils appellent également à ce que le projet ne soit pas financé, étant donné qu’une véritable liaison transfrontalière pourrait être réalisée à moindre coût, en améliorant et en modernisant la ligne existante.
A vos claviers pour signer et partager le plus possible cette pétition! Ne soyez pas rebutés par le cheminement administratif, la cause vaut que nous soyons nombreux à y passer du temps!

Pétition nº 0628/2023, présentée par Stéphanie Mariette, de nationalité française, au nom de STOP LGV Bordeaux Métropole, Pour les Trains du Quotidien, signée par huit autres personnes, sur les incidences environnementales d’un projet de ligne ferroviaire à grande vitesse en France

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