Les actions de lutte contre la LGV organisées par le CADE


Le Débat public en 2006

Le projet de LGV qui passe au Pays basque fait partie intégrante du programme dénommé GPSO (Grands Projets du Sud Ouest). Le projet de LGV Bordeaux-Espagne a fait l’objet d’un débat public en 2006, auquel le CADE a participé. Lors de ce débat, les premières manipulations de chiffres par RFF sont démasquées, comme par exemple la multiplication par deux du nombre de trains circulant sur la voie existante et les prévisions d’augmentation du trafic surréalistes.

Le CADE obtient du Président du Débat public une contre expertise indépendante dont les conclusions valident les arguments du CADE, mais ne sont pas retenues.

Lire le résumé de la contre-expertise : résumé_expertise
Lire l’intégralité de la contre-expertise : expertise

Les réunions publiques

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Depuis la tenue du débat public, la priorité de l’action du CADE est de diffuser des informations au public sur ce projet présenté de manière trompeuse par ses promoteurs. Le challenge n’est pas facile, car le sujet est technique, et il demande un minimum de culture ferroviaire. De très nombreuses réunions publiques permettent d’informer les populations des communes impactées par les tracés.

Les référendums

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Un tournant important dans la lutte est pris avec l’organisation par le CADE de référendums, lors des élections officielles (2008,2009 et 2010) dans 14 communes du Pays basque et du sud des Landes situées sur le tracé.
Ces référendums sont l’occasion de donner la parole aux citoyens impactés, comme le prévoit la convention d’Aarhus mais aussi de placer la LGV au cœur des débats électoraux. Les candidats doivent se positionner et peuvent mesurer lors des réunions publiques l’ampleur de l’opposition à la LGV.

Pour que les résultats soient incontestables, les conditions de vote sont identiques à celles des scrutins officiels : mêmes listes électorales, urnes, isoloirs, présentation de la carte d’électeur pour participer à la consultation. La presse et des personnalités sont invitées à assister au déroulement du vote et au dépouillement des bulletins. Tout s’est déroulé publiquement et personne n’a pu contester les résultats.
Le taux de participation est analogue à celui des scrutins officiels concomitants. Les populations consultées se sont prononcées à plus de 90% contre la LGV, même dans des quartiers épargnés par le tracé, ce qui prouve que les arguments du CADE sont largement partagés.

Lire les résultats complets : résultats des référendums

Les manifestations

Le CADE a organisé plusieurs manifestations. La mobilisation a été constante et forte. Lors des trois dernières manifestations, de très nombreux tracteurs ouvraient le cortège, précédant des élus en grand nombre.

  • le 17 octobre 2009 à Bayonne (12 000 personnes)
  • le 23 janvier 2010 à Hendaye (80 tracteurs et 20 000 personnes)
  • le 11 décembre 2010 à Bayonne (130 tracteurs et 15 500 personnes)
  • le 27 octobre 2012 à Bayonne (106 tracteurs et 10 000 personnes)

 

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Les marches

Outre les manifestations, les associations adhérentes au CADE organisent des marches sur le tracé prévu de la LGV. A Saint Pée sur Nivelle, une stèle est posée pour marquer l’ancrage de l’opposition dans la durée et un serment de toujours s’opposer au projet est prononcé.

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La pétition

Le CADE a organisé la signature d’une pétition « NON à la LGV au Pays basque », sur son ancien site internet (ww.voiesnouvellestgv.webou.net) qui a recueilli plus de 23.600 signatures. Cette pétition a été remise au Sous-Préfet de Bayonne en octobre 2012.

 

L’opposition aux sondages géotechniques

Pour mener à bien son projet, RFF doit mener des études sur la nature des sols, en faisant procéder à environ 80 sondages géotechniques. Des arrêtés préfectoraux parus en octobre 2010 autorisent RFF ou ses sous traitants à pénétrer dans les propriétés privées.

Le CADE conteste les démarches administratives, l’arrêté préfectoral pris étant insuffisant pour entreprendre des sondages sur des terrains privés.

C’est surtout l’opposition physique aux sondages, en empêchant les machines de travailler, qui s’avère efficace et démontre la détermination des opposants. Ainsi, le 5 janvier 2011, la mobilisation des citoyens permet de stopper un sondage en cours à Mouguerre.

Finalement, RFF ne pourra faire que 5 sondages sur les 80 prévus et abandonnera (provisoirement ?) les études de sols.

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Organisation d’une enquête d’inutilité publique : EPINE

Alors même que le ministre a reconnu la non saturation des voies existantes, l’enquête publique du projet GPSO a été annoncée..

Pour dénoncer cette situation, le CADE a lancé sa propre enquête en septembre 2012 : EPINE (Enquête Publique sur l’Inutilité de Nouveaux Equipements), qui a connu un franc succès auprès de la population. Les citoyens pouvaient venir déposer leur contribution dans une mairie par communauté de communes.

Les registres ont été ensuite remis au Sous préfet de Bayonne.

La rédaction des documents de cette enquête a constitué un très gros travail de synthèse, permettant de récapituler tous les éléments qui prouvent que la ligne LGV est inutile.

Vous pouvez consulter ces documents dans la page : Documentation produite.

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Photos des registres mis à la disposition du public à la mairie de Mouguerre

Achat de terrains en indivision

Le CADE a initié l’achat de deux parcelles de terrain en indivision par près de 500 personnes. Ces parcelles barrent à deux endroits différents le fuseau de la LGV au Pays basque.

Si le projet se poursuit, ce sera un obstacle de plus sur la route de RFF.

La Charte d’Hendaye, les journées contre les Grands Projets Inutiles et Imposés, le réseau GPII

Voir ces éléments sur la page dédiée (cliquez ce lien)

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