Qui sommes nous ?

CADE XIROD noir avec effet

Le CADE (Collectif des Associations de défense de l’Environnement Pays Basque-Sud des landes) a été créé en 1990.

C’est au départ une libre association d’associations (loi 1901) dont l’activité principale est la défense de l’Environnement. Toutes les associations ont des statuts mais le CADE, volontairement n’en dépose pas pendant plusieurs années. Il rassemble et coordonne et décide de bâtir la confiance et l’efficacité en cheminant, se donnant le temps de cette expérience.

Le règlement intérieur élaboré en commun régit le fonctionnement du CADE. Il est encore conservé aujourd’hui (dernière page des statuts)

Ce n’est qu’en 1998 qu’à la demande des responsables d’associations que le CADE dépose ses statuts (2 juillet 1998).

Entre temps les associations fondatrices ont été rejointes par plusieurs dizaines d’autres associations tant la pression urbanistique est forte sur le littoral (un projet d’envergure au km).

De l’intérêt particulier à l’intérêt général

Si souvent ce sont des associations de riverains qui adhèrent nombreuses, des associations généralistes sont à la base du CADE et les commissions transversales (eau, déchets, transports…) cimentent la conception de l’intérêt général.

C’est très vite que les riverains évoluent car le refus d’un projet de décharge (par exemple) en un lieu, ne peut pas aboutir dans un autre lieu où d’autres riverains se tourneraient vers nous de la même manière.

Notre réponse est donc la recherche de la meilleure conception du traitement des déchets dans son ensemble.

C’est ainsi que de simples riverains sont devenus des « experts », des créateurs de débat. C’est ainsi que des administrations institutionnelles ont jugé bon de dialoguer avec le CADE.

En date du 31/12/2009 le CADE a obtenu l’agrément pour les Pyrénées Atlantiques sous le n° : W641002512, renouvelé en décembre 2013.

Actions revendicatives

Sur des projets immobiliers trop destructeurs, sur une étonnante prolifération de projets de golf spéculatifs, sur des friches industrielles polluées, sur des installations classées ne respectant pas les obligations, sur la paresse de certains élus à appliquer la législation, le CADE agit « bruyamment ». Cela irrite parfois mais nous nous rendons vite compte que ces « dénonciations » poussent les élus à mettre plus vite en place les périmètres de protection des eaux potables, les installations classées à se mettre en conformité.

A ce titre, le CADE agit comme un lanceur d’alerte et un aiguillon. Certaines administrations y trouvent d’ailleurs leur compte.

Travail de recherche

Dans le but de mieux connaître et mieux diagnostiquer, le CADE reprend les études officielles d’IFREMER et du RNO sur le littoral, les analyses des eaux de baignade, la législation sur les déchets et les POS puis les PLU etc… Il asseoit mieux ses compétences.

La veille citoyenne

Le CADE contrôle les arrêtés préfectoraux et les analyses que les installations classées doivent effectuer.

Il retrouve des pollutions anciennes (terres contaminées) et exerce une veille citoyenne sur la destination et le traitement des sols par exemple. Il consulte les bilans des stations d’épuration, de l’eau potable etc…

Une action éducative

Les associations naturalistes du CADE déploient un travail de recherche et de popularisation. Le CADE est parfois invité dans des établissements scolaires, sur domaines naturaliste le plus souvent, mais aussi sur le thème de la citoyenneté ou technique parfois..

Une action institutionnelle

Au fil du temps, le CADE est invité à siéger dans nombre de commissions :

  • SPPPI de l’estuaire Adour.
  • Le PPA de l’agglomération bayonnaise.
  • Les CLIS de Bacheforès, de Zaluaga, de Bittola, d’Hazketa.
  • Commission consultative du plan départemental et de gestion des déchets.
  • Commission de suivi du Plan du BTP du Conseil Général à Pau

Il collabore

  • au SDAGE
  • au SCOT
  • au PDU
  • aux groupes de concertations de RFF après avoir été invité à intervenir dans les réunions du débat public de 2006 sur la LGV.

Il a été consulté ces derniers mois par TIGF sur le gazoduc, par le bureau d’étude MAP mandaté par le CR sur le port de Bayonne, par la CCI sur le même sujet.

Il participe aux débats sur la transition énergétique.

Le CADE intervient dans les principales enquêtes publiques de sa zone.

Le CADE siège également au Conseil de Développement du Pays basque.

 

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