Gravières – « Défendons la plaine » signale une enquête publique (jusqu’au 07/04)

Communiqué de Presse du collectif « Défendons la Plaine – Güeitam l’Arribèrra, en Français et en Occitan) »,  dans lequel les opposants à la Gravière du Groupe Daniel appellent les habitants de Carresse-Cassaber à participer à l’enquête publique visant à agrandir l’une des deux autres carrières déjà existantes dans le village (ETEX) . Composition du Collectif ci-dessous. 

Le Collectif, dont fait partie le CADE, publie le texte du communiqué:  Communiqué de Presse – Enquête Publique Carrière Etex[38175] 

Vous pouvez répondre à l’enquête:
– sur internet à l’adresse suivante: pref-amenagement@pyrenees-atlantiques.gouv.fr

Site du Collectif: Défendons la Plaine ! | Güeitam l’Arribera (defendonslaplaine.org)

Alors qu’à Carresse-Cassaber, la société Daniel SAS continue de contrevenir à l’arrêté ministériel du 22 septembre 1994 en creusant dans l’espace de mobilité du gave d’Oloron grâce à un arrêté préfectoral dit de “mesures conservatoires” d’Avril 2022, permettant de contourner les décisions d’annulation des arrêtés du Tribunal administratif de Pau (15 décembre 2021), c’est aujourd’hui la demande de la société Etex qui fait l’objet d’une enquête publique.
Cette entreprise belge, issue de d’ETERNIT (cf. scandale amiante) vise l’obtention de 30 ans supplémentaires d’extraction d’une carrière à ciel ouvert pour du gypse sur un site, bordant le cours du Saleys faisant partie avec le gave d’Oloron et bien d’autres ruisseaux, d’un complexe de zone humide qu’il est de notre responsabilité de protéger.
La commune de Carresse-Cassaber comporte aujourd’hui trois sites industriels, couvrant
approximativement le tiers des 1391 ha de la commune, qui exploitent ses ressources :
– en granulats pour Daniel SAS et la Cemex
– en gypse pour Ete.

Il n’y aurait pas plus d’emplois sur place. Les monstrueuses machines mises en œuvre ne nécessitent que peu d’intervention humaine, pour le creusement des 30 mètres de profondeur en plus, au-dessous de la fosse actuelle.
Le projet Etex implique un creusement dans une zone sismique fragile. À coups d’explosions, vibrations et secousses sur les bâtiments, suscitant un climat d’inquiétude dans la population.
La circulation de camions de plus gros tonnage sur des routes, sur lesquelles le trafic existant pose déjà des questions de sécurité, occasionnera plus d’émission de gaz dans une période où il nous faut les freiner. Ces camions Etex se rajouteront aux 80 camions de 40 tonnes journaliers – à terme – de Daniel-SAS et à la dangerosité de la circulation. Camions et matières dangereuses qui circulent en retour exposent le territoire à un risque technologique supplémentaire. Un stockage de matières inertes est prévu dans l’enceinte du chantier ETEX.
L’artificialisation de ce site continuerait par des défrichages supplémentaires (quasiment 8 ha). Des glissements, bouleversement et tassement des terres pourront en découler, que la règle de remplacement – facteur au moins deux, dans ce dossier – ne saurait compenser.
Et quid lors d’événements climatiques ou sismiques extrêmes ? Qui répondra de la légèreté d’une étude dans laquelle sont introduits des biais pour faire passer le projet de « sensibilité environnementale globale forte » à « moyenne » ?
Nous savons que ces exploitants n’en auront jamais assez, ils avaleront terre et eaux, polluant, dérangeant faune et flore.
À l’heure où des ménages quittent déjà le village, une telle autorisation va impacter, sur plus d’une génération, l’attractivité de la zone au niveau social, économique et touristique.
Nous assistons à une fuite en avant en lieu et place d’une recherche active d’alternatives et de cercles vertueux faisant appel d’abord à l’économie-réemploi-rénovation en matière de construction.
Ouvrons les yeux ! Disons notre opposition au renouvellement Etex.
Tous les citoyens ont l’occasion de d’exprimer leur opposition à ce renouvellement en participant à l’enquête publique qui se tient jusqu’au 7 avril.

Vous pouvez répondre à l’enquête   – sur internet à l’adresse suivante mailto:pref-amenagement@pyrenes-atlantiques.gouv.fr,
– sur simple papier à donner à la secrétaire de mairie aux heures d’ouverture,
– lors du dernier rendez-vous en mairie, le mercredi 29 mars de 9h à 12h.
L’enquête publique se termine le 7 avril 2023.

Défendons la Plaine – Güeitam l’Arribèra
Intercollectif des opposants à la Gravière

Sepanso 64
Salmo Tierra – Salva Tierra
AFR – Association Foncière de Remembrement
APQV – Association pour la Préservation de la Qualité de Vie en Béarn des Gaves
Collectif “En Plaine Vue”
Amassas Per Doman – Ensemble pour Demain
Collectif Arricoquet Plateforme Défendons la Plaine
CADE – Collectif des Associations de Défense de l’Environnement
DMA – Défense des Milieux Aquatiques

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