Train de nuit (rassemblement et débat le 02) et inauguration du Pole multimodal à Hendaye

Deux actualités se télescopent, non sans interrogations, avec, en prime, un rassemblement citoyen prévu – Dernière minute:  Trains de nuit, remise en route: rassemblement samedi 2 à 10h gare d’Hendaye , 17h gare de Bayonne (débat). 

  • Un article nous informe:  « Mobilité transfrontalière : la gare d’Hendaye fait peau neuve » – Le pôle d’échanges multimodal d’Hendaye baptisé Elgarrekin a été inauguré le lundi 27 juin. Depuis la gare SNCF, une nouvelle sortie permet aux voyageurs d’accéder directement à la gare Euskotren…Le Maire Kotte Ecenarro a saisi l’opportunité pour rappeler à Alain Rousset Président de région Nouvelle-Aquitaine son opposition à la LGV du GPSO, ainsi que sa détermination pour des lignes favorisant les transports du quotidien. LIRE L’ARTICLE
  • Article de : « Pays basque : des manifestations prévues à l’occasion du retour du train de nuit Paris-Hendaye » – Le train de nuit Le Pyrénéen qui relie Paris à Hendaye sera relancé à partir du vendredi 1er juillet 2022. Cette ligne ne sera déployée que durant la période estivale « avec un horaire peu attractif en fin de parcours » au grand dam du collectif Oui au train de nuit. Qui déplore également un train qui ne passera pas la frontière espagnole « privant les voyageurs de correspondances possibles à Irún ». C’est pourquoi les militants du collectif appellent à un rassemblement, samedi 2 juillet à 10 heures à la gare d’Hendaye, à l’occasion de la première entrée du Pyrénéen en provenance de Paris-Austerlitz. Une demi-heure auparavant, ils auront rejoint leurs homologues espagnols de la Coordiandora española por el tren publico social y sostenible à la gare d’Irún.

    Débat à Bayonne – S’il s’agit de se féliciter du retour de ce service, la journée sera également le support d’une réflexion autour de « l’urgence de la mise en place d’un réseau de train de nuit ambitieux, notamment dans le sud de la France et la Péninsule ibérique, afin de contribuer à l’atteinte des objectifs de la COP 21 » grâce à un mode de transport économe en énergie et respectueux de l’environnement. Lequel permet, par le biais du report modal, de réduire « de 95 % les émissions de gaz à effet de serre » poursuit Oui au train de nuit.

    Cette option fera l’objet d’un débat à 17 heures à la gare de Bayonne, avant une nouvelle manifestation à 19 heures, à l’occasion du départ vers Paris du Pyrénéen.

    Au cours de cette journée, d’autres rassemblements auront lieu dans les gares Atocha et Santa Apolónia de Madrid et Lisbonne. Ainsi les divers collectifs réitéreront la demande d’une « mise en place d’une coopération entre les gouvernements et les opérateurs ferroviaires pour relancer les trains de nuit en France et dans la Péninsule ibérique. Ils demandent également l’électrification de toutes les lignes qui nécessitent encore des locomotives diesel et la possibilité de transporter des vélos dans les trains de nuit. »

La gare d’Hendaye a été totalement réaménagée afin de faciliter les mobilités transfrontalières. Attendu depuis longtemps, le nouveau pôle d’échanges multimodal, baptisé Elgarrekin, a été inauguré le 27 juin, en présence d’élus du Pays Basque Nord et Sud : Jean-René Etchegaray, président de la Communauté d’agglomération Pays Basque (CAPB), Jean-François Irigoyen, président du Syndicat des mobilités, Alain Rousset, président du Conseil régional de Nouvelle-Aquitaine, Iñigo Urkullu, président du gouvernement de la Communauté autonome basque (Cab), Jean-Jacques Lasserre, président du Conseil départemental des Pyrénées-Atlantiques et Kotte Ecenarro, maire d’Hendaye. Le sous-préfet de Bayonne, Philippe Le Moing-Surzur ainsi que Marlène Dolveck, directrice générale de SNCF Gares et Connexions étaient également présents.

Ce projet, pour lequel plus de dix millions d’euros ont été investis poursuit plusieurs objectifs, précise Kotte Ecenarro : « accueillir et sécuriser le secteur de la gare, embellir le quartier de la gare et assurer une jonction avec la ville voisine d’Irun ». Le but est aussi d’« inciter [les] populations à pratiquer les transports en commun ». L’édile, qui plaide pour « des transports du quotidien », a réaffirmé à Alain Rousset son opposition à la LGV, contrairement au Lehendakari qui, dans le droit fil du président de la Région Nouvelle-Aquitaine, défend la ligne nouvelle à grande vitesse entre Dax et Irun.

Les déplacements entre Pays Basque Nord et Sud sont amenés à se développer. L’arrivée du troisième rail en 2025 devrait en effet permettre la mise en œuvre d’une ligne transfrontalière directe et sans correspondance reliant Bayonne à Donostia. L’enjeu est de taille : aujourd’hui, plus de 85 % des déplacements transfrontaliers se font en voiture, précise Jean-René Etchegaray. Chaque jour, ce sont environ 45 000 véhicules qui traversent la frontière, 90 000 pendant l’été.

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