NOUVELLE-AQUITAINE – A.Rousset a fait voter le 07 février, en sus de la participation de la Région au titre de sa contribution, la somme de 225 Mns d’€, soit près d’1 Md d’€. Pour la Région, comme on a pu l’entendre de la part d’élus qui sortent allègrement l’argent de la poche des contribuables, ce n’est pas grand chose en endettement: une légèreté d’analyse qui fait bouillir de nombreux habitants! (lire: LGV – Retour sur le vote du financement au Conseil Régional le 07 février | CADE : Collectif des Associations de Défense de l’Environnement du Pays-Basque et du sud des Landes (cade-environnement.org) )
Toutefois, la poursuite des contributions aux Communautés de communes n’a pas cessé; si Rousset a reçu un accueil positif incompréhensible, parce qu’elle n’y a pas d’intérêt, de la MACS dans les Landes (lire: LGV – « Recherche financement désespérément » – un vote dans les Landes, des réunions | CADE : Collectif des Associations de Défense de l’Environnement du Pays-Basque et du sud des Landes (cade-environnement.org) ), il a obtenu un refus de la CALI, et également de la COBAS et de la COBAN (Libourne, Bassin d’Arcachon…): Financement de la LGV : la Cali n’a « pas donné suite en l’état » (sudouest.fr)
R. Legros, des Amis de la Terre Landes, a réalisé pour les organisations opposantes, un tableau compilant l’impact financier sur les ménages, par collectivités, et sur 40 ans de remboursement envisagé: Impôts[21204]
Une trentaine d’élus du grand Sud-Gironde ont posé les bases, mardi 8 février, d’un collectif de vigilance contre la nouvelle ligne ferroviaire à grande vitesse: LGV Bordeaux-Toulouse : les élus du Sud-Gironde organisent la défense (sudouest.fr)
Cette tambouille financière, pour lignes à grande vitesse qui intéressent moins de 10% de voyageurs, mais qui sera abondée par presque tous, a lieu sur fond de protestations qui montent sur la disparition des gares: hier les cheminots CGT dénonçaient les risques encourus par les usagers et cheminots faute de personnels roulants, aujourd’hui un tract de Sud-rail éveille l’attention: « Valérie Pécresse, présidente d’Ile-De-France Mobilités, avec la complicité de la Direction Transilien SNCF ont pour projet de supprimer 500 emplois de commerciaux gare et de fermer 133 gares dans toute la région parisienne. Ces restructurations seront entièrement mises en œuvre à partir d’Avril 2022. Pourtant en Juillet 2021, Suite à un avis du défenseur des droits, le ministre des transports appelait à la « réhumanisation » des gares!! » 02.2022.SUD.Rail.Tract.Gares.IDF.RassembementvF[21325]
Il est clair que la France, en région et en asséchant, avec les LGV, les ressources, ne fait pas le choix des trains du quotidien et de proximité, faute d’avoir gardé un grand service public ferroviaire, sur fond d’ouverture à la concurrence.