- A l’heure où la métropolisation a créé des villes-monstres où le logement est cher, et asséché les territoires en Services publics et transports de proximité, les élections prochaines en région et en département font renaître l’expression de besoins de partage et réaménagement du territoire.
- Par ailleurs, la désertification et le désinvestissement dans les mobilités de proximité ont lieu sur fond d’ouverture à la concurrence dans le ferroviaire.
Rappelons que nous sommes pour une irrigation du territoire dans ces domaines, ce pour quoi nous avons aussi lutté contre la métropolisation accélérée par les LGV, « danseuses » GPII coûteuses, au profit des « élites cinétiques » plus fortunées (soutenues notamment par A. Rousset, président de Nouvelle-Aquitaine)…tandis que l’on abandonnait petites lignes et services de proximité. Alors oui, nous voulons leur réouverture, petites lignes, dessertes et trains de nuit; nous voulons le fret remis sur les rails par les containeurs sur wagons isolés au besoin; un territoire vivant, à l’inter-modal respectueux de l’environnement et partagé pour le plus grand nombre.
Dans ce contexte d’abandon, réouvrir une transversale telle Bordeaux / Lyon, par Limoges, paraît une bonne nouvelle, d’autant que c’est une coopérative (qui à priori abaisse les tarifs puisque sans profit pour actionnaires à dividendes) qui a vu le jour sur ce créneau.
Le débat est ouvert, et nous y reviendrons: prenons déjà connaissance de quelques points de vue. Tout d’abord, l’annonce est bien publiée comme un évènement sur Fr3 PROJET RAILCOOP , dans REPORTERRE aussi, par exemple; ensuite les cheminots ont leur mot à dire pour aider à la compréhension des enjeux, et non des moindres puisqu’il s’agit de la cohérence du service public ferroviaire 260221 Tract du secteur sur ouverture concurrence [9384]
Faîtes-vous votre opinion, nous en reparlerons, l’histoire n’est pas encore écrite
…