Rappelons que l’enquête publique de la LGV Bordeaux Toulouse avait donné lieu à un avis négatif de la Commission d’enquête et à un nombre largement supérieur d’avis négatifs des personnes qui avaient bien voulu donner leur avis sur ce projet. Les rares avis positifs émanaient en majorité d’élus politiques locaux.
Sa DUP, Déclaration d’utilité Publique, prononcée par le gouvernement en juin 2016, avait été attaquée par différentes associations, dont le CADE, au motif, en particulier, que le financement du projet n’avait pas été défini dans le dossier d’enquête publique.
En avril 2018, le Conseil d’État a jugé tout d’abord que la procédure suivie a été régulière et a écarté les critiques fondées sur l’insuffisance de l’évaluation économique et sociale du projet.
Or il est intéressant de noter qu’à fin 2019 aucune procédure de financement de ce projet n’est en cours, ni qu’aucun maitre d’ouvrage n’a été désigné pour développer ce projet.
La presse relate régulièrement d’éventuelles sources de financement que les Régions Nouvelle Aquitaine et Occitanie auraient découvert, mais point de réalité à ce jour si ce n’est l’allusion à une « Société de projet » qui serait à même de concrétiser ce projet, emblème de ces fameux GPII (Grands Projets Inutiles et Imposés).
Qu’en est-il exactement ? voir notre article à ce sujet
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