(image aqui.fr) Pierre Recarte, vice-président du CADE, publie un nouveau livre aux Editions Nuvis (après « Les grandes voraces »). Evidemment, ce sera un évènement dans notre monde des opposants du grand Sud-Ouest, mobilisés contre la LGV du GPSO. Surveillons sa parution prochaine!
LE GRAND PROJET FERROVIAIRE DU SUD-OUEST EN QUESTIONS.
La confrontation entre défenseurs et opposants.
Avertissement
L’auteur, à travers cet ouvrage, se fait le porte-parole des collectifs et des associations en lutte, depuis des années, contre le Grand projet ferroviaire du Sud-Ouest (GPSO). Son expertise repose sur les nombreux rapports, études, analyses, contributions, avis d’experts ou de chercheurs comme en témoigne l’abondante bibliographie.
L’objectif de ce livre est de permettre au lecteur de confronter l’argumentation des tenants et des opposants à ce projet. Les questions et les réponses des promoteurs du GPSO proviennent du site internet élaboré par les régions Nouvelle Aquitaine et Occitanie. Les opposants ont créé un site similaire pour faire entendre, au travers de leurs réponses, une voix radicalement discordante.
4ème de couverture
« Le rêve des cinq prochaines années ne doit pas être un nouveau grand projet comme celui-là. Si je vous disais cela, je vous mentirais ». Nous sommes le 1er juillet 2017. Emmanuel Macron inaugure la ligne ferroviaire à grande vitesse (LGV) Paris-Rennes et ses propos semblent acter la fin des projets de LGV. Et pourtant… Moins de quatre ans plus tard, par un revirement spectaculaire, le Premier ministre Jean Castex ressuscite le programme LGV enterré par le Président de la République. Le Grand Projet ferroviaire du Sud-Ouest (GPSO) qui pourrait relier Bordeaux à Toulouse et à l’Espagne est de nouveau d’actualité.
Le débat est relancé entre défenseurs et opposants à la très grande vitesse ferroviaire. Pour les premiers, tels de nouveaux Concorde, les LGV seraient synonymes de modernité et indispensables pour concurrencer la voiture et l’avion. Pour ses opposants, la construction des LGV est dispendieuse, le prix des billets à l’avenir rendra inabordable ce mode de transport pour une part non négligeable de la population française. L’avenir doit au contraire se conjuguer avec des trains confortables, aux performances de vitesse moins supersoniques, roulant sur un réseau rénové et au maillage resserré au bénéfice de tous les territoires.
Ce livre confronte les arguments des uns et des autres sous la forme de questions-réponses et aborde tous les thèmes induits par les LGV : coût, financement, gains de temps, dessertes des territoires, impact économique, environnemental …
Pas nous.Rassembler les informations, les recouper, c’était relever un challenge.Relever un challenge pour illustrer les propos de la Cour des comptes sur les méthodes d’évaluation socio-économique et financière « insuffisamment transparentes » qui « ne guident pas toujours efficacement les décisions. » des évaluations a priori « trop souvent réalisées par les maîtres d’ouvrage, sans contre-expertise indépendante».
Relever un challenge pour illustrer les sévères conclusions des rapports Mariton, Bianco, Auxiette ou des Assises du ferroviaire…
Relever un chalenge pour illustrer le constat de la commission Mobilité 21 : « les lignes à grande vitesse soulèvent d’importantes difficultés de mise en oeuvre », car le coût « excède largement le budget que la nation peut consacrer à ses infrastructures de transport ».
Ce challenge, nous l’avons relevé, puisse ce livre en apporter la preuve. » texte Pierre Recarte.