Contre la privatisation des trains régionaux en Nouvelle-Aquitaine

Environnement, énergie, pouvoir d’achat : exigeons une politique ferroviaire à la hauteur des enjeux.

🚂 Le train est la seule solution de mobilité durable capable de répondre aux défis de notre époque! Pourtant, l’avenir du train en Nouvelle-Aquitaine est menacé par la privatisation du trafic ferroviaire régional.

⚠️ Dans une région aussi vaste, la privatisation du train risque de concentrer l’activité sur des lignes où la rentabilité est assurée et d’entraîner la fermeture des petites gares et des lignes moins rentables.

Ne laissons pas tomber le train au moment où nous en avons le plus besoin ! Citoyens, familles, étudiants, salariés ou retraités… Rejoignez l’appel du rail, rassemblons-nous pour appeler les autorités, État comme Région, à investir dans une politique de transport ferroviaire public, durable et au service de tous.

Rejoignez l’appel du Rail et signez la pétition Agoras du train – L’appel du rail (agoradutrain.fr)

Une manifestation d’explication a eu lieu à l’initiative des cheminots ( voir l’article de Sud-Ouest): ils ont noté que « dans le cadre du débat des orientations budgétaires 2023, est évoquée « la procédure d’ouverture des services ferroviaires (qui) sera organisée par lots géographiques et de façon échelonnée et maîtrisée », avec une attribution de l’ensemble de ces lots avant la fin de l’année 2027. Le découpage des lots se décompose comme suit : Landes Pyrénées-Atlantiques, Poitou-Charentes, Bordeaux et étoile ferroviaire métropolitaine et Périgord Limousin. »

« « Passage en force »

« C’est un passage en force du président Alain Rousset, c’est une véritable mise à mort du service public ferroviaire historique », estime Sébastien Geles, de la CGT cheminots d’Hendaye.

Son camarade bayonnais, Julien Delion, s’offusque, de son côté, que l’on agite le chiffon rouge d’une obligation édictée au niveau européen : « Le règlement UE 2016/2338 du Parlement et du Conseil européen du 14 décembre 2016, modifiant le règlement CE 1370/2007 en ce qui concerne l’ouverture du marché des services nationaux de transport de voyageurs par chemin de fer, et laisse le choix aux autorités politiques locales. La Région se trouve donc face à deux options : soit elle reconduit une convention longue de dix ans, et sécurise ainsi les TER sur le territoire, avec un vrai service public d’État. Soit elle prétexte des règles européennes et lance des appels d’offres pour orchestrer cette ouverture à la concurrence. En bref Alain Rousset, décide de la jouer comme Renaud Muselier en Provence-Alpes-Côte d’Azur, quand il pourrait choisir d’imiter la région Centre-Val de Loire qui vient de signe une convention d’exploitation des TER pour la période 2022-2031. » »

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