Le Droit européen, quand il ne plaît pas, on déroge…

Un monde de dérogations, compensations et passe-droits divers, voilà où nous en sommes en matière de biodiversité. Parfois le Droit européen a bon dos pour imposer des contraintes sociales, mais quand il s’agit de chasser des espèces en voie de disparition, l’Etat français n’en a cure!

Qui se souvient encore de la mélodieuse alouette? La chanson ancienne la dit « gentille » mais que « nous la plumerons, lui couperons la tête »…Mais c’était avant, avant que les populations d’oiseaux des champs déclinent. Aujourd’hui, manger les petits oiseaux ne répond plus au fait de s’alimenter (« la Tradition »), et de fait le Droit tend à réguler ce qu’il reste de populations animales clairsemées par l’action humaine (chasse, pesticides, pollutions diverses, disparition des habitats, climat…).

La France déroge donc pour la chasse traditionnelle à l’alouette, bien qu’interdite dans le Droit européen et censé primer sur le Droit national…Décrets publiés et ministre qui assume! Voir les précisions concernant le Sud-Ouest dans l’article:  La chasse traditionnelle de l’alouette réautorisée ; Christophe Béchu « assume » (lemonde.fr)

« Des arrêtés « illégaux » selon la LPO – « Le gouvernement fait le choix de la récidive en reprenant des arrêtés qu’il sait illégaux, a aussitôt dénoncé la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO) dans un communiquéEt, comme à son habitude, il les publie la veille de leur application afin de laisser tuer des milliers d’oiseaux le temps que le Conseil d’Etat se prononce sur le recours en référé que la LPO va déposer immédiatement pour demander la suspension de ces arrêtés. » »

 

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