Sobriété, défi zéro déchet en entreprise

Un article et une vidéo Fr3 région – https://youtu.be/a7XkgU-Q3g0
Les professionnels volontaires sont accompagnés pendant six mois, et découvrent parfois des avantages inattendus à ces changements de comportements.

Le verre au recyclage, le carton dans la poubelle dédiée… Ces petits gestes sont, pour la majorité d’entre nous, devenus des habitudes quotidiennes, une participation citoyenne à la réduction des déchets.

Mais qu’en est-il des entreprises ? Elles sont souvent pointées du doigt pour la pollution qu’elles génèrent. Au-delà des actions de communication, certaines tentent, petit à petit de réduire leur impact sur l’environnement. A Bordeaux, l’association Ekologeek se propose d’accompagner les professionnels à intégrer des « eco-gestes » adaptés à leurs pratiques avec un défi « zéro déchet ». Six mois pour évaluer, et diminuer son volume de déchets.

Limiter au maximum le gaspillage

Avec son équipe Mélanie Cassagneau, intervenante sociale pour Jeunesse Habitat s’est motivée à répondre au défi. Et a même remporté la première édition du concours. « On a essayé de trouver une alternative pour consommer moins de papier. On a fait plus attention à nos impressions », explique-t-elle, tout en déposant des feuilles imprimées recto dans un bac pour le « papier à réutiliser. »

Installation d’un « bio seau » pour recueillir les déchets organiques à destination du compost, achats de thé ou de café en vrac, limitation de l’usage de serviettes à usage unique… L’initiative qui a permis de diminuer le poids des poubelles de 40%, présente de nombreux avantages, estime Mélanie Cassagneau. « La bouteille en inox, le mug ou les couverts, ça a un coût à l’achat mais dans la durée, tous les frais relatifs à ce genre de fournitures ont diminué ».

Changement durable

« Le zéro déchet, c’est une démarche qui vise à réduire la quantité de déchets le plus possible. L’objectif, c’est d’arriver à une réduction de 10 % de la production de déchets dans chaque structure, en six mois, explique Pauline Robin, chargée de mission pour Ekolo(geek). Ce genre de programme est en général destiné aux familles. Il existe très peu de programmes similaires pour les professionnels ».

Le grand gagnant du défi ne remportera pas de trophée ni de prix en espèces trébuchantes. « Il gagne surtout de la valorisation. Parce que si on a une carotte à la fin, une fois qu’elle est obtenue, on s’arrête. Là, l’idée, c’est d’obtenir un changement de comportements qui soit vraiment durable », poursuit Pauline Robin.

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