5G : environnement électromagnétique permanent dans nos lieux de vie.

5G : imposition d’un environnement électromagnétique permanent dans nos lieux de vie.

Saisie le 9 février 2019 par les Ministères en charge de la santé, de l’environnement et de l’économie afin de conduire une expertise relative à l’exposition de la population aux champs électromagnétiques liée au déploiement de la technologie de communication «5G» et aux effets sanitaires associés, l’ANSES ne peut conclure, en décembre 2019, son rapport préliminaire[1] que par des interrogations mais note, au § 5.1.4 que « les méthodes de mesure devront être adaptées, afin de préciser l’exposition du public ».

Cette note qui peut sembler sibylline pour certains d’entre nous a l’intérêt de pouvoir mettre en avant l’inadéquation de la législation actuelle en matière de contrôle des champs électromagnétiques (CEM) dans le cas spécifique de la 5G, dont les CEM ne feront, évidemment, que s’ajouter aux CEM déjà présents.

L’objectif du développement de la 5G n’est pas uniquement une téléphonie mobile plus rapide, ce sur quoi insistent les opérateurs de télécommunication, mais, surtout, un développement de tous les objets connectés, l’Internet des Objets (IoT).

C’est donc le développement de villes intelligents (Smart Cities), d’usines intelligentes (Smart Factories) et de maisons intelligentes (Smart Homes) dont il s’agit, tout en faisant rêver au développement de « véhicules autonomes ».

Il s’agit donc, en particulier dans nos lieux de vie d’une couverture permanente de CEM dont les restrictions de base et les niveaux de références qui sont fixé dans la législation actuelle[2], ne sont applicables que par gammes de fréquences et ne sont uniquement vérifiables que pendant un laps de temps de 6 minutes, laps de temps qui ne reflète absolument pas la réalité de notre présence dans nos lieux de vie (maisons et lieux de travail).

De plus cette législation, issue des recommandations de l’ICNIRP, commission composée uniquement de représentants du monde des télécommunications, ne prend en compte que les effets thermiques superficiels et ignore totalement les effets biologiques et chimiques des CEM.

C’est la raison pour laquelle médecins, scientifiques, membres d’organisations environnementales et citoyens de 204 pays, ont demandé urgemment à l’ONU l’arrêt du déploiement du réseau sans fil de la 5G (cinquième génération) y compris depuis les satellites spatiaux[3].

[1] https://www.anses.fr/fr/system/files/AP2019SA0006Ra.pdf

[2] https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/JORFTEXT000000226401/

[3] https://static1.squarespace.com/static/5b8dbc1b7c9327d89d9428a4/t/5dbf713cc7aa2f31f1f0dcc0/1572827456350/Appel_international_demandant_l%27arr%C3%AAt_du_d%C3%A9ploiement_de_la_5G_+sur_Terre_et_dans_l%27espace.pdf

 

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