Contribution au débat – Un article de maxime Combes -Pour info, cet article de Basta qui s’appuie largement sur le rapport « Un million d’emplois pour le climat », et qui demande à des syndicalistes de se positionner: Ces centaines de milliers d’emplois qui n’attendent qu’une véritable volonté politique pour être créés http://www.bastamag.net/Ces-centaines-de-milliers-d-emplois-qui-n-attendent-qu-une-veritable-volonte
A suivre, commentaires dans le réseau d’ATTAC -voir aussi, après les errements de la « Démocratie participative », la plate-forme de propositions GPIIplateforme 16 03
« Merci pour cet article tout-à-fait constructif. Il est essentiel également de comprendre que les corps intermédiaires sont en crise quels qu’ils soient. Ce n’est pas en mettant l’un en face de l’autre des têtes de réseau « écolo » d’un côté et « syndicaliste » de l’autre qu’on en sortira, chacun aura tendance à défendre la boutique et à ne voir de « réel » que sa propre réalité (« l’austérité » d’un côté, l’effondrement écolo de l’autre). Le rôle des corps intermédiaires est de travailler avec le peuple au sens large et pas seulement de représenter les intérêts souvent étroits et sectoriels de ses mandants. »
« Encore une fois la solution est de mettre le peuple au pouvoir et pas les têtes de réseau militantes; le fil conducteur est la démocratie radicale; c’est également ce qui justifie la désobéissance civile : l’appel au peuple contre les lois injustes. A partir de là un certain pragmatisme doit pouvoir être attendu dans les actions : pétitions, blocages, procès etc. aucune ne fait la différence à elle seule et chacune mobilise des publics différents. Certains publics seront gravement rebutés par les « zadistes » et il est pourtant important de les conquérir, via des pétitions par exemple. le point d’équilibre à chaque fois devrait être selon moi la capacité de chacune des actions à faire travailler la vérité – c’est dans le fond ce qui ressort des 22 propositions issues de la plate-forme GPII qui me semble excellente. L’idée de fond de cette plate-forme n’est pas que les associations « ont raison » mais que le peuple est dans l’incapacité de décider de manière éclairée, bref qu’il n’y a pas (assez) de démocratie (on n’est pas en Corée du Nord non plus).
L’enjeu n’est pas seulement écologique : l’histoire nous enseigne que les mouvements qui ont laissé de côté le peuple pour diverses aventures avant-gardistes ou gauchistes ont soit été peu efficaces en termes de transformation sociale, soit contre-productifs. »