"Droit de suite" pour les populations: ça ne peut pas faire de mal!

Anticiper, c’est la sagesse…afin de ne pas reproduire les mêmes erreurs; ce dont devraient s’inspirer les politiques quant il s’agit de jouer avec les finances publiques et l’environnement.
C’est un dossier que nous propose à la lecture Mr. La Victoire, responsable au CADE, dont le gros et passionnant travail de synthèse illustre ce sujet grâce à l’exemple de la LGV Tours-Bordeaux.
Ce projet, nous dit-il , c’est la loi de Murphy appliquée à une infrastructure ferroviaire, car « Tout ce qui est susceptible de mal tourner, tournera nécessairement mal. » Qu’on se le dise alors pour les LGV (à venir?) dont les populations, dans leur grande sagesse, ont massivement rejeté le projet lors de la dernière enquête publique ayant logiquement conclu à un avis défavorable des commissaires enquêteurs; aujourd’hui, en l’absence et en l’attente de décision gouvernementale claire, nous exerçons notre droit de suite: quelle évaluation du Tours-Bordeaux au regard des ambitions affichées préalablement par les décideurs?Cet examen minutieux est soumis à votre sagacité, en espérant que les Elus non encore opposés au projet ouvrent les yeux.        Avec cet historique de la Tours-Bordeaux, il est assez savoureux de voir les promesses d’emplois, les dessertes promises aux communes, les prévisions de voyageurs etc… évoluer dans le temps jusqu’au… ridicule.
Cela ne préfigure-t-il pas ce qui nous attendrait si le projet GPSO allait au bout? A lire et faire circuler sans modération, et à grande vitesse…

Historique de Tours- Bordeaux