Un exemple à suivre pour des séances ciné-débat citoyennes :
des résistances s’organisent ici et là sur le droit d’informer quant aux agissements des entreprises multinationales : là aussi, comme pour les tribunaux privés prévus dans le TAFTA contre les états, les Multinationales entendent bien faire taire médias et citoyens ; c’est ainsi que BASTAMAG est poursuivi par Bolloré. Dans ce contexte, Alain Deneault, co-auteur de Noir Canada. Pillage, corruption et criminalité en Afrique (Ecosociété), et Benoît Collombat, journaliste à France Inter et co-auteur du livre Informer n’est pas un délit. Ensemble contre les nouvelles censures (Calmann-Levy) se trouvent être de bonnes aides au débat, avec la diffusion du film documentaire « Le prix des mots »traitant de la saga judiciaire entourant le livre Noir Canada : VIDEO: voici la bande annonce https://www.youtube.com/watch?v=1PGLRuQGcgs#t=23
De quoi s’agit-il?
Le journal indépendant Bastamag est poursuivi pour un article de 2012 sur l’accaparement des terres, par le groupe Bolloré, qui multiplie depuis 2009 les plaintes et intimidations judiciaires : le tribunal rendra sa décision le 7 avril.
Cette nouvelle bataille pour la liberté d’expression et la démocratie, face au pouvoir des multinationales et aux tentatives d’instrumentalisation de la justice, est l’occasion de parler des « poursuites-bâillon », destinées à faire taire les journalistes ou militants trop curieux. La projection du documentaire « Le Prix des Mots » (voir la bande annonce ici), nous plonge au coeur de la bataille des auteurs de « Noir Canada », poursuivis en justice par une multinationale minière, Alain Deneault (co-auteur de Noir Canada) et Benoît Collombat (journaliste d’investigation poursuivi par Bolloré à plusieurs reprises pour ses reportages et témoignages sur les filiales et participations du groupe au Cameroun).
Rechercher sur ce site
-
Derniers articles publiés
- Les barthes de Mouguerre, zone humide, devraient être sauvées! Réunion le 26/04
- LGV du GPSO – Un compte-rendu sur la mobilisation du 20/04: « La grande vadrouille », en Gironde
- LGV du GPSO – un courrier aux financeurs européens: sans financement, la LGV c’est pas fait !
- Journée internationale de la Terre (22/04): Alternatiba 2024 est lancé!
- Projet d’implantation d’un centre de révision des rames du TGV à Marcheprime (33)
- Des organismes GM comme alternative aux engrais de synthèse, voilà le progrès?
- Réindustrialisation et ZAN…nouveau dispositif « clés en main »! / Projets PENE: LGV incidemment
Catégories des différents articles publiés
- Accueil (2 360)
- Agriculture-Alimentation (387)
- biodiversité (61)
- forêt (1)
- Climat (109)
- Déchets (399)
- Décharges homologuées (53)
- Dépôts sauvages (72)
- TMB (6)
- EAU (553)
- Droit à l'eau (111)
- Eau – Santé Qualité (86)
- Eau – Sites industriels (41)
- Eau – Urbanisme (48)
- qualité (9)
- santé (9)
- Énergie (292)
- Distribution (55)
- Linky (52)
- Opérateurs (20)
- Réseaux (29)
- Distribution (55)
- Energie-climat (839)
- Immobilier (71)
- Mines (157)
- Montagne (83)
- Non classé (65)
- Pollution (496)
- Pollution de l'eau (98)
- Pollution des sols (117)
- Pollution industrielle (111)
- Télécommunications (61)
- 5G (49)
- Opérateurs (31)
- Réseaux (29)
- Transport (828)
Catégories d’articles
5G Accueil Agriculture-Alimentation biodiversité Climat Distribution Droit à l'eau Décharges homologuées Déchets Dépôts sauvages EAU Eau - Santé Qualité Eau - Sites industriels Eau - Urbanisme Energie-climat forêt Fret GPII Immobilier LGV Linky Mines Montagne Non classé Opérateurs Opérateurs Pollution Pollution de l'eau Pollution des sols Pollution industrielle qualité Route Régionaux Réseaux Réseaux santé TMB Transport Télécommunications ÉnergieMots clés
action ALERTE SCOOP Alternatives APPEL brève cinéma collectivités communiqué communiqué Europe compte rendu concertation conférence consommation consultation diaporama documentation documentation Europe débat ELECTIONS Enquête Europe Europe pétition festivités financement formation justice lettre lettre; média locaux Mobilisation médias note de lecture presse pétition questionnaire radio Rapport REUNION service public sondage tribune témoignage vidéo votation votation citoyenne émission TV
Les dernières barthes du CEF de Mouguerre doivent être préservées !
Le permis d'aménager ne doit pas être accordé, puisque d'autres solutions existent pour éviter la destruction de 12 hectares de barthes.
Les dernières barthes du CEF de Mouguerre doivent être préservées
Les barthes sont des zones humides qui jouent un rôle majeur pour préserver la ressource en eau, lutter contre les canicules, maintenir la biodiversité mais aussi pour prévenir des inondations les quartiers environnants. Leur destruction est interdite pour des projets qui peuvent se dérouler ailleurs ou autrement. C'est l'esprit de la loi et de la séquence « Eviter, réduire, compenser » qui impose d'éviter en tout premier lieu. C'est aussi pour cela que le CNPN (Conseil National de Protection de la Nature) a émis un avis défavorable au projet.
Le permis d'aménager demandé par la SEPA sur le CEF (Centre Européen de Fret) pour remblayer 12 ha de barthes ne doit pas être accordé par le Maire de Mouguerre :
- L'activité de l'entreprise DJO (Enovis) n'est pas liée au fret ferroviaire et on peut éviter de détruire les 3,3ha qui lui sont dévolus. D'autres implantations sont possibles : les friches industrielles du site des Salines tout proche du CEF, ou des emplacements déjà aménagés à Saint-Martin-de-Seignanx par exemple. Rien ne justifie qu'on l'installe sur les barthes.
- Le remblaiement pour les aménagements ferroviaires est prématuré. Britanny ferries (nouvel opérateur ferroviaire) peut commencer son activité dans l'espace déjà remblayé du CEF sans toucher aux barthes. Les autres opérateurs présents sur le CEF n'ont pas prévu leur éventuelle extension avant 2025. Le projet de Brittany ferries étant de transporter des camions d'Irlande en Espagne (camions actuellement sur des bateaux entre ces deux pays), il serait par ailleurs plus judicieux que ses trains (en provenance du port de Cherbourg) roulent jusqu'en Espagne pour éviter un surplus de camions sur l'A63 entre Mouguerre et la frontière.
- Le cadre de vie des riverains doit être préservé, et l'interdiction d'accès au CEF par la route de Briscous maintenue, comme c'était le cas jusqu'en 2022 avant la révision du PLU de Mouguerre. Le nouvel accès prévu (qui s'éloigne du noeud autoroutier) va aggraver les conditions de circulation déjà très difficiles sur ce secteur pour les habitants de Lahonce, Briscous, Mouguerre et au-delà. Les investissements publics doivent se tourner pour améliorer les transports du quotidien.
- Le remblaiement des barthes va aggraver les risques d'inondation des quartiers environnants sur Lahonce et Mouguerre, d'autant plus avec le changement climatique et la multiplication des événements extrêmes.
- Les impacts de cet aménagement débordant largement du CEF et affectant les habitants de Mouguerre et des communes voisines, ce permis d'aménager aurait dû faire l'objet d'une vaste concertation avec l'ensemble des habitants, des associations, des élus des communes voisines, du SCoT.
[signature]