En mai dernier le CADE a attiré l’attention de tout le monde sur les évolutions notables en matière de développement de la téléphonie mobile, surtout depuis le déploiement de la 5G.
L’article associé concluait de la manière suivante :
La volonté gouvernementale de considérer que la couverture totale du territoire national en téléphonie mobile est une cause nationale et le smartphone étant devenu un organe indispensable de « l’homo téléphonicus », le développement de la téléphonie mobile est parfois réalisé dans un contexte hors réalité, appelé, à juste titre, le Far West mobile.
Depuis un an environ, différents projets d’installations de stations de radiotéléphonie mobile dans le Pays Basque et le sud des Landes sont soumis à l’aval des mairies des communes correspondantes et justifient le qualificatif utilisé dans la conclusion de l’article référencé ci-dessus.
Dans ce Far West de téléphonie mobile, les habitants des communes concernées, particulièrement les riverains des installations, découvrent que ces projets sont parfois traités d’une manière légère et, en tout cas, avec un manque d’information les concernant.
Les panneaux informant des travaux sont placés d’une manière parfois difficilement visbiles et les Mairies utilisent des moyens trés élémentaires pour informer les habitants.
Ils sont obligés de se charger d’informer tous les administrés de la commune et se constituent en Collectifs et/ou Associations pour faire valoir les droits les plus élémentaires auxquels ils ont droit.
Ainsi plusieurs collectifs sont déjà actifs au Pays Basque et dans le cas particulier de Boucau, le Collectif Canditte a été créé contre l’implantation d’une antenne relais rue de Canditte et des différents impacts que cette implantation pourrait engendrer :
- Destruction d’espaces naturels protégés (EBC et ENS64)
- Pollution visuelle
- Risques pour la santé et l’environnement
- Proximité des habitations
- Dévaluation immobilière
Une Lettre Ouverte Collectif Canditte a été adressée au Maire, un tract explique la raison du mécontentement des administrés et la presse commence à s’émouvoir.
Gageons que ce genre de situations se multiplieront en observant tout simplement la manière dont sont traités les projets d’installation de nouvelles stations de téléphonie mobile.