Nucléaire – heurts et malheurs de la filière, une série noire…et une tribune d’opposants

Toujours mobilisés, les opposants sollicitent votre signature: « La CNDP (Commission Nationale du Débat Public) organise un débat public* de 4 mois du 27 octobre 2022 au 27 février 2023 sur  le projet de construction de deux réacteurs nucléaires « EPR2 » sur le site de Penly, dans le cadre de la proposition de programme de nouveaux réacteurs nucléaires en France d’EDF. Pour exprimer son opposition à la relance du nucléaire, le Collectif anti-nucléaire Ouest a rédigé une tribune signée par plus de 50 associations et organisations, et ouverte aux signatures individuelles. »  Tribune : La relance du nucléaire ? Surtout pas ! (can-ouest.org)

-Déboires de la filière – Dans le fil d’échanges d’ATTAC: « Un dossier dans Libé bien ficelé avec la plume de Thierry Gadault au sujet d’EDF affronté à de multiples difficultés sous la direction de fait de Macron qui veut être l’homme de la relance du nucléaire. » EDF Nucléaire Libé[32659].pdf

Et si la bonne question était la destruction des compétences en France. Nouveaux problèmes après Flamanville…Cette fois pour Iter.

Commentaire de J. P. Coste: « ITER aussi !!!  Avec des conséquences probablement considérables en termes de coûts. Mais le coût n’est pas le problème pour le capitalisme (du désastre). Quant au calendrier, même pas la peine d’en parler.  Quand on lit le communiqué de ITER, on comprend que c’est peut-être un problème de conception : proximité entre l’enceinte à plusieurs milliers de d° et les bobines supra-conductrices à -270 d°, censées être « isolées » par des boucliers thermiques … qui subissent des contraintes énormes. Voir le communiqué de ITER » ITER_fiissures_CSC

selon Fusion nucléaire: revers pour le programme Iter, touché par des fissures | L’Echo (lecho.be)« Le programme scientifique international Iter, qui doit démontrer la viabilité de la fusion nucléaire à grande échelle, est sérieusement retardé à cause de fissures dans plusieurs modules.

Coup dur pour l’un des projets les plus ambitieux du monde dans le domaine de l’énergie. Initié en 2006, le programme scientifique international Iter, censé démontrer que la fusion pourra générer un jour d’immenses quantités d’électricité décarbonée, se trouve confronté à des problèmes de « grande dimension », selon un communiqué publié par l’organisation Iter lundi soir.

De quoi doucher les espoirs d’une première fusion nucléaire à pleine puissance dès 2035 dans cette gigantesque machine expérimentale, située dans le sud de la France et fruit d’une coopération de 35 pays.

Ces problèmes sont en fait des fissures atteignant jusqu’à 2,2 millimètres de profondeur qui ont été détectées dans plusieurs modules clé déjà installés. Avec des conséquences probablement considérables en termes de calendrier et de coûts. »

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