-C’est qui informe sur une proposition de députés, soutenue par La F.I et EELV: « Par un amendement finalement rejeté, les députés Insoumis et les Verts ont demandé à l’Etat de renoncer au financement de la LGV Bordeaux-Toulouse. »
EXTRAITS – « Nous nous opposons au financement par l’État du Grand projet du Sud-Ouest (GPSO) et demandons que les sommes déjà budgétées soient allouées à la rénovation des lignes TER de Nouvelle-Aquitaine et Occitanie et à la modernisation de la ligne Paris-Orléans-Limoges-Toulouse. » « Par cet amendement au projet de loi de finances, qui a été rejeté, les députés Insoumis qui en sont à l’origine ont redit leur opposition à la Ligne à Grande Vitesse Bordeaux-Toulouse qui fait pourtant consensus chez les élus locaux réunis dans un plan de financement que tous ont approuvé l’an dernier. »
« Déposé le 27 octobre, le texte est passé inaperçu. Mais à Toulouse, ces derniers jours, un élu du conseil municipal, Maxime Boyer, l’a exhumé en notant que les députés Insoumis locaux, Hadrien Clouet, Anne Stambach-Terrenoir, François Piquemal et la députée EELV Christine Arrighi l’avaient soutenu. « »Contacté, Hadrien Clouet assume. L’amendement dénonce « une aberration écologique, les atteintes à l’environnement […], l’artificialisation de milliers d’hectares de terre agricoles de forêts ou milieux naturels ». À cela le député LFI ajoute « un surcoût » à ses yeux déjà avéré. « La priorité, c’est plutôt de se déplacer en Haute-Garonne que de faire Toulouse-Paris, une problématique d’élus et de cadres supérieurs. » »
LIRE TOUT L’ARTICLE – LGV Bordeaux-Toulouse : Insoumis et Verts rallument la polémique
-C’est qui publie sur un financement supplémentaire par l’Etat à trois projets de LGV (les coûts montent déjà!): « Les projets de ligne de train à grande vitesse avancent. Plusieurs amendements adoptés cette semaine dans le cadre du projet de loi de finances 2023 permettront à trois projets de ligne ferroviaire à grande vitesse de « bénéficier d’un financement complémentaire », se félicite le ministère des transports dans un communiqué de presse. Les trois projets en question sont le Grand projet ferroviaire du Sud-Ouest (GPSO), la Ligne Nouvelle Provence Côte d’Azur (LNPCA), et la Ligne Nouvelle Montpellier-Perpignan (LNMP). » LIRE Loi de finances : de l’argent pour les TGV (reporterre.net)
-En fait, le détail de ce financement concerne également le contribuable qui subit déjà l’inflation, et il va bien falloir que tous s’en rendent compte, alors que les pro-LGV se réjouissent des nouvelles taxes: « Pour GPSO, la taxe spéciale d’équipement (TSE) prévue dans le cadre du financement de la ligne à grande vitesse sera portée à 29 millions au lieu des 24 millions initialement prévus par la loi n° 2021-1900 du 30 décembre 2021 de finances pour 2022. Les sénateurs ont également instauré une taxe additionnelle sur la taxe de séjour au profit du GPSO et de la Ligne nouvelle Montpellier-Perpignan (LNMP) à compter de 2024. » 🚨 Alerte : Le Sénat vote des financements complémentaires pour GPSO et LNMP (sendibm1.com)
M. De Marco, sénatrice EELV, avait proposé un amendement pour supprimer la Taxe spéciale: ci-dessous
« Communiqué – Suppression de l’impôt LGV Bordeaux-Toulouse
Les nouvelles lignes ferroviaires à grande vitesse Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Dax, doivent être financées par la création d’une taxe spéciale sur les personnes physiques ou morales des communes situées à moins de soixante minutes en voiture d’une gare desservie par les futures LGV.
Dans le cadre du Projet de Loi de Finances 2023, la sénatrice écologiste de Gironde, Monique de Marco, a déposé un amendement pour supprimer cette taxe spéciale.
Un investissement public dans le ferroviaire pour réduire le temps de trajet au sud de Bordeaux est nécessaire mais la seule solution réaliste, pour les finances publiques comme pour l’environnement, est l’aménagement des voies existantes. Le projet de LGV représente un coût 14,3 milliards d’euros et une destruction de près de 5000 hectares d’espaces naturels dont près de 2000 hectares de forêts. Le scénario alternatif d’aménagement des voies existantes réduit largement les emprises au sol, coûte 8 milliards d’euros de moins et permet des temps de trajet pratiquement équivalents à ceux du projet de lignes nouvelles. »
Monique de Marco : « Pour que le coût de ce projet irrationnel, destructeur, et contesté localement ne repose pas sur les entreprises et les ménages de Nouvelle-Aquitaine et d’Occitanie, il est nécessaire de supprimer cet impôt. »