Une attaque de la Loi ZAN par l’Association des Maires de France

La Loi ZAN, c’est l’objectif de « Zero Artificialisation Nette » des terres, contre l’étalement urbanistique. L’objectif de sobriété foncière était déjà inscrit dans la Loi SRU, mais insuffisamment pour empêcher l’artificialisation de trop « d’espaces naturels ».
Un article de Libération vient rappeler que le débat n’est pas terminé quant à cette loi: les points de vue s’affrontent avec, du côté des Maires, l’argument du besoin en logement, infrastructures de transport et de réindustrialisation, créant une inégalité entre les territoires ainsi que des communes au niveau des SCOT. Que l’on se fasse une idée à la lecture de l’article…

EXTRAITS – L’Association des maires de France attaque deux textes de loi imposant aux communes de freiner au maximum l’urbanisation pour atteindre le «ZAN». Un objectif louable à condition qu’il n’aggrave pas la crise du logement.

Le ZAN est-il menacé d’embourbement ? Cet objectif de sobriété foncière est pourtant l’une des principales avancées de la loi Climat et Résilience adoptée en août 2021. Le titre V de la loi, intitulé «Se loger», comporte ainsi plusieurs dispositions visant à adapter les règles d’urbanisme pour lutter contre l’étalement urbain et protéger les écosystèmes. A commencer par son article 191, qui prescrit de diviser par deux le rythme d’artificialisation des sols tous les dix ans pour atteindre l’objectif national de «zéro artificialisation nette» (ZAN) en 2050 – la consommation de référence étant celle observée au cours des dix années précédant la promulgation de la loi. Cet objectif n’est pas incantatoire, il sera inscrit dans le code de l’urbanisme et nécessitera que les communes et intercommunalités adaptent leurs documents de planification.

En France, 20 000 à 30 000 hectares sont artificialisés chaque année, selon le ministère de la Transition écologique, qui le définit ainsi : «Ce phénomène consiste à transformer un sol naturel, agricole ou forestier, par des opérations d’aménagement pouvant entraîner une imperméabilisation partielle ou totale, afin de les affecter notamment à des fonctions urbaines ou de transport (habitat, activités, commerces, infrastructures, équipements publics…).» Pour respecter le ZAN, les communes sont encouragées à construire dans le périmètre de zones déjà urbanisées, notamment en recyclant des friches. Sinon, elles devront compenser en «renaturant» des surfaces construites. Ainsi, l’artificialisation nette des sols est définie par la loi comme «le solde de l’artificialisation et de la renaturation des sols constatées sur un périmètre et sur une période donnés» »…LIRE LA SUITE SUR LE LIEN D’ARTICLE

 

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