– Bordeaux – Dax est repoussée aux calendes grecques. Ou plus précisément, « doit être réinterrogée à plus longue échéance« , dit le rapport :
« Il semble en effet au Conseil que moyennant des travaux de relèvement de vitesse sur la ligne classique, il est possible d’obtenir quasiment les mêmes bénéfices qu’une ligne nouvelle à un coût bien moindre. Dans les faits, l’infrastructure nouvelle ici ne serait justifiable que par la saturation de la ligne existante, notamment pour répondre aux besoins du fret, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui et ne semble pas envisageable avant un horizon lointain.« https://objectifaquitaine.latribune.fr/infrastructures/2018-02-01/la-lgv-bordeaux-toulouse-retenue-mais-phasee-bordeaux-dax-semi-enterree-766906.html
– Une analyse des (im)possibles pour différents projets (dont la LGV du GPSO): https://reporterre.net/Rapport-sur-les-infrastructures-on-se-calme-sur-les-grands-projets-et-vivent
–Après son communiqué, le CADE réagit à nouveau: deux contributions, ci-joint 12 raisons d’enterrer définitivement la LGV Bordeaux-Dax-Espagne Enterrement LGV et à suivre, réactions au dossier de 4 pages publié par Sud-Ouest samedi : Du CADE: « Cette Une de Sud-Ouest est intéressante car elle démontre comment notre soi-disant Démocratie fonctionne.
Depuis les rapports Bianco (2013), Auxiette (2013), Mobilité 21 (2013), Cour des Comptes (2014), Savary (2014).on sait que l’effort est à concentrer sur l’amélioration de l’infrastructure ferroviaire existante et les trains du quotidien. Ce qu’évidemment confirme le dernier rapport établi sous la présidence de M. Duron.
Toutes les personnes ayant suivi le film de la construction de la LGV Tours-Bordeaux et celui des projets de LGV Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Dax, rejetés par la Commission d’enquête et par un nombre d’avis défavorables important (93%), savent que ces projets sont établis à partir de prévisions de trafic utopistes et ne peuvent qu’augmenter la dette publique, celle de SNCF étant déjà de 44 milliards dont 35 pour SNCF Réseau.
Il y a donc une réalité démocratique qui, apparemment, gêne.
Alors, les rapports convergeant dans une direction gênante, il faut inverser l’opinion publique et ce sondage est peut être un des moyens possibles.
Déjà en décembre 2010 RFF, devenue depuis SNCF Réseau, avait commandité un sondage à l’IFOP sur un panel de 809 individus et en avait extrait un communiqué de presse annonçant que « 89 % des habitants du Sud-Ouest très favorables ou favorables aux lignes à grande vitesse Bordeaux-Espagne et Bordeaux-Toulouse » La lecture du rapport de l’IFOP démontrait que le communiqué interprétait honteusement les résultats obtenus.
Aujourd’hui, 8 ans après, Sud Ouest, se basant sur les résultats d’un sondage commandé à l’IFOP, sondage sur un panel beaucoup plus représentatif (1001 individus plutôt que 809 en 2010), conclut que tous ces rapports et surtout la majorité de la population doivent revoir copies et opinion.
Il serait intéressant de connaitre le détail du rapport d’étude de l’IFOP.
Il ne serait pas étonnant de constater que le panel d’individus ayant participé à ce sondage soit constitué par un ensemble d’internautes volontaires qualifiés par l’IFOP, sondés suivant la méthode des quotas, méthode non aléatoire, ce qui n’a rien à voir avec le sondage effectué par le CADE en 2009 qui était un sondage à vote secret, suivant une méthode aléatoire connue pour être la plus fiable. » Réaction à la Cette une de SudOuest
A suivre, quelques commentaires autres: Suite des réactions
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