Demande d’abandon d’un projet TRAIL
Commission Montagne du CADE – Larrun Patrimoine Commun (inter associatif, pour la Défense de la Montagne basque, membre Natura 2000 et Comité de Pilotage Larrun Xoldokogaina)
Dans le cadre du Programme LEADER nous apprenons (avec stupéfaction) en tous cas avec un grand étonnement, le dépôt d’un Projet de création d’une Station de TRAIL franchisée sur la vallée de Baigorri, à l’initiative de la commune et de l’association Euskal Raid (voir rapport Commune de Baigorri_CP 2avril2016)
Ce dossier serait examiné à IHOLDI le samedi 2 avril en matinée. Nous sommes particulièrement étonnés du silence autour d’un tel Projet, la rapidité à laquelle il serait instruit (soit en deux mois pour une mise en place en début juin 2016 !)
Nous nous élevons contre ces faits pour les raisons suivantes :
– Absence de consultation des associations de montagne, des multiples clubs de randonnées , représentants des milliers de participants et usagers .
– Absence de consultations des organismes de Défense et Protection de l’environnement, de la faune et la Flore.
– Marchandisation de l’activité Trail en zone et espaces publics et privés, d’intérêt patrimonial et protégés…
– Absence d’études comparatives .
– Insuffisances dans la prise en compte de l’activité de base qu’est le pastoralisme en montagne basque
– Aucun débat public
– Accaparement de sentiers dédiés à la randonnée
Sur importance accordée à l’activité Trail, qui bénéficie actuellement d’espaces libres de pratiques et d’entrainements sur l’ensemble des massifs de la montagne basque, de la Rhune au Baigura , Iparla et autres montagnes de Banca, Baigorri, du Béhorlegi, etc…
Les grands rassemblements de Trail existent déjà et suffisamment semble-t-il, avec des » succès sportifs et économiques », ce sans franchises. (Espelette , Banca, Behorlegi/Ttutturu trail, Bidarrai/Marathon, La Rhune et autres…)
En quoi un besoin d’espaces exclusifs, réservés.
Le Trail activité réelle, acceptée , comme d’autres activités sportives en montagne, n’a pas à être considéré comme une activité exclusive.
Les crédits de Leader ne doivent-ils être davantage priorisés sur le développement de l’activité agricole, le maintien du pastoralisme, d’autres activités économiques.
Pour toutes ces raisons nous demandons le retrait de ce dossier des Projets LEADER 2016 et l’abandon de ce projet de Vallée.
Contacts :VALDIVIELSO Rafael (Cade et Larrun Patrimoine Commun MVC Polo Beyris à Bayonne 64100) Impasse Chasseriau 64200 BIARRITZ rafa.valdivielso@laposte.net
tel 06 61 81 45 44
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Les dernières barthes du CEF de Mouguerre doivent être préservées !
Le permis d'aménager ne doit pas être accordé, puisque d'autres solutions existent pour éviter la destruction de 12 hectares de barthes.
Les dernières barthes du CEF de Mouguerre doivent être préservées
Les barthes sont des zones humides qui jouent un rôle majeur pour préserver la ressource en eau, lutter contre les canicules, maintenir la biodiversité mais aussi pour prévenir des inondations les quartiers environnants. Leur destruction est interdite pour des projets qui peuvent se dérouler ailleurs ou autrement. C'est l'esprit de la loi et de la séquence « Eviter, réduire, compenser » qui impose d'éviter en tout premier lieu. C'est aussi pour cela que le CNPN (Conseil National de Protection de la Nature) a émis un avis défavorable au projet.
Le permis d'aménager demandé par la SEPA sur le CEF (Centre Européen de Fret) pour remblayer 12 ha de barthes ne doit pas être accordé par le Maire de Mouguerre :
- L'activité de l'entreprise DJO (Enovis) n'est pas liée au fret ferroviaire et on peut éviter de détruire les 3,3ha qui lui sont dévolus. D'autres implantations sont possibles : les friches industrielles du site des Salines tout proche du CEF, ou des emplacements déjà aménagés à Saint-Martin-de-Seignanx par exemple. Rien ne justifie qu'on l'installe sur les barthes.
- Le remblaiement pour les aménagements ferroviaires est prématuré. Britanny ferries (nouvel opérateur ferroviaire) peut commencer son activité dans l'espace déjà remblayé du CEF sans toucher aux barthes. Les autres opérateurs présents sur le CEF n'ont pas prévu leur éventuelle extension avant 2025. Le projet de Brittany ferries étant de transporter des camions d'Irlande en Espagne (camions actuellement sur des bateaux entre ces deux pays), il serait par ailleurs plus judicieux que ses trains (en provenance du port de Cherbourg) roulent jusqu'en Espagne pour éviter un surplus de camions sur l'A63 entre Mouguerre et la frontière.
- Le cadre de vie des riverains doit être préservé, et l'interdiction d'accès au CEF par la route de Briscous maintenue, comme c'était le cas jusqu'en 2022 avant la révision du PLU de Mouguerre. Le nouvel accès prévu (qui s'éloigne du noeud autoroutier) va aggraver les conditions de circulation déjà très difficiles sur ce secteur pour les habitants de Lahonce, Briscous, Mouguerre et au-delà. Les investissements publics doivent se tourner pour améliorer les transports du quotidien.
- Le remblaiement des barthes va aggraver les risques d'inondation des quartiers environnants sur Lahonce et Mouguerre, d'autant plus avec le changement climatique et la multiplication des événements extrêmes.
- Les impacts de cet aménagement débordant largement du CEF et affectant les habitants de Mouguerre et des communes voisines, ce permis d'aménager aurait dû faire l'objet d'une vaste concertation avec l'ensemble des habitants, des associations, des élus des communes voisines, du SCoT.
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