Attac Landes Côte Sud et le CADE vous invitent à une réunion citoyenne d’information sur le Projet E-CHO qui menace des milliers d’hectares de nos forêts: vendredi 28 février, 19h, à la M.I.C.A. salle Agora de St Paul-Lès-Dax (Maison des Initiatives citoyennes).
Texte du tract: Foret E CHO2
DIAPORAMA: Le projet E-CHO 12-2024
- Suite à la réunion publique organisée par Elyse avec la CNDP en Pays Basque (notre article détaillé: Réunion E-cho/e-kérosène: ouvrez la porte sur une forêt de cartons rouges, écoutez nos chants d’oiseaux!), voici un extrait d’article compte rendu par le journal Sud Ouest/ Pyrénées-Atlantiques : « le Cade dénonce le projet E-CHO sur le bassin de Lacq comme « mortifère » pour les forêts » . Mis à jour le 10/03/2024
Le projet E-CHO porté par Elyse Energy vise à implanter trois unités de production d’énergies bas carbone à partir de la biomasse. Le Cade organise une réunion publique, le 12 mars à Bayonne, pour dénoncer cette initiative qui nécessitera d’énormes volumes de bois et d’eau Le Collectif d’associations de défense de l’environnement (Cade) organise mardi 12 mars, à 20 h 30, à la Maison des associations de Bayonne, une réunion publique au sujet du projet E-CHO, qu’il qualifie « d’inutile et destructeur ».
Porté par la société Elyse Energy, qui assure développer des solutions bas carbone pour l’industrie et le transport maritime et aérien, il vise à créer en 2027, sur la plateforme
industrielle de Lacq, en Béarn, pour un investissement global de 2 milliards d’euros, trois entités de production de méthanol à partir d’hydrogène bas carbone. Une de ces unités est destinée à la production de cet hydrogène, l’autre au méthanol et la troisième au kérosène « vert » pour les avions.
Pour le Cade, la concertation préalable, obligatoire avant l’ouverture de l’enquête publique appelée à dire si ce projet peut être réalisé, a été bâclée. « Au Pays basque, ce débat public a pris la forme d’un petit-déjeuner privé auquel nous n’avons pas pu assister », regrette son président, Victor Pachon. « C’est pourquoi nous avons décidé d’organiser nous-mêmes ce débat. »
Un diaporama disponible sur le site Internet du Cade explique en détail les arguments sur lesquels se fonde le collectif d’associations. Il participe à une pétition en ligne contre ce projet.
Sur le même sujet:
Usine de e-carburants sur le bassin de Lacq : quels seront les besoins en eau et en bois ?
L’association Sepanso s’inquiète de l’impact de la production sur la ressource forestière et l’eau. Elyse Energy évoque des approvisionnements plus variés et une eau qui sera pour moitié rendue à son milieu naturel.
28 000 terrains de rugby
Le Cade dénonce une initiative qui, sous couvert de production d’une énergie propre, va porter atteinte aux forêts, proches comme plus lointaines, jusqu’en Occitanie. « Il y a trois sources pour faire de la biomasse, les forêts, la récupération de vieilles palettes et autres éléments en bois ou la biomasse agricole. En 2032, 14 000 hectares de forêts seraient nécessaires, soit l’équivalent de 28 000 terrains de rugby », commente Philippe Saint-Aroman, du Cade.
« Nous allons forcément vers une crise des usages. Il faut donc arrêter l’utilisation comme énergie et surtout ne pas se lancer dans la fabrication de bioénergie »
« Il va falloir raser des milliers d’hectares de forêts, dans les Landes, à Iraty et ailleurs dans le département, mais aussi au-delà, jusqu’en Occitanie, à l’heure où on constate une inversion de tendance », argumente Jacques Descargues, représentant de l’association angloye Cinq Cantons La Barre, au sein du Cade, et ancien secrétaire général de l’Office national des forêts.