Où l’on parle de contamination au plomb…Le journal Sud-Ouest revient sur les comptages et constats effectués par l’association CPAL, membre du CADE: « Comptage protection et animation à Lizarrieta« .
Il s’agit d’une enquête environnementale effectuée par l’association, à la suite des comptages d’oiseaux migrateurs; celle-ci rend compte de ses observations et pointe la responsabilité des chasseurs: « Près de trois mois après avoir quitté les hauteurs de Sare, l’association Comptage protection et animation à Lizarrieta (CPAL) refait parler d’elle. L’équipe qui compte les oiseaux migrateurs chaque année (1), du 15 août au 15 octobre, dévoile les résultats de son étude sur le niveau de contamination des sols et des organismes vivants des environs du col. En altitude, les passionnés d’ornithologie procèdent aussi à un comptage qu’ils jugent « bien moins agréable » : celui des coups de feu entendus depuis le spot. Chaque année, le CPAL dénonce la quantité de plombs déversée dans l’environnement. « Forcément, quand on entend autant de coups de feu quotidiennement, on se pose des questions »…RAPPORT D’ETUDE plomb_Lizarrieta_rapport_2023
(voir chiffres pollution plus bas)
Nous vous proposons, afin de mieux comprendre la réalité de cette activité de chasse, de visionner une courte vidéo produite par l’association, vraiment édifiante! https://www.cpal-migration.fr/wp-content/uploads/2022/02/Enquete-sur-la-chasse-des-oiseaux-migrateurs.mp4
Quelques chiffres
Tableau Journal Sud-Ouest – En 2022 et en 2023, l’association comptabilisait plus de 50 000 tirs par an. « Chaque coup de feu génère une pollution efficiente : environ 1 g de plastique (la jupe contenue dans la cartouche et laissée au sol) et environ 32 g de plomb », détaille l’association. Sur la saison de chasse 2023, le CPAL estime qu’au moins 1 706 kg de plombs et 53 kg de plastique sont venus polluer les sols de Lizarrieta, entre le 1er octobre et le 15 novembre.
Lire aussi: Le col de Lizarrieta est-il plombé par la chasse au fusil ? (francetvinfo.fr)