Un tract-communiqué de l’association girondine Trans’cub 2022-09-30 Tract BORDEAUX-DAX[31547] – 2022-09-30 Communiqué BORDEAUX-DAX PdF[31546] Pour le CADE, il reprend des arguments que nous avons déjà si souvent développés, mais il est utile de rappeler aux citoyens, en l’actualisant, ce qui avait servi au rejet d’un GPII coûteux par l’Enquête publique, en notant que le GPSO ne va pas jusqu’à Dax mais jusqu’à la frontière espagnole…
Rénover la ligne EXISTANTE Bordeaux-Dax et abandonner le projet de LGV
C’EST PLUS PERFORMANT ET 30 FOIS MOINS CHER
Pour les voyageurs : des temps de trajet de 50mn équivalents, voire inférieurs
Pour cela, il faut et il suffit d’accroître la vitesse de 160 à 220 km/h.
C’est déjà possible aujourd’hui sur plus de la moitié de la ligne, déjà en partie rénovée.
On parcourt aussi vite les 147km de la ligne existante à 220km/h que les 179km (32km de plus) de la LGV à 320 km/h. Ce sera des temps de trajets Bordeaux-Dax de 50mn environ, équivalents ou meilleurs que ceux prévus avec la LGV : de 49mn et 56mn (avec arrêt).
Pour le fret : une capacité pour le XXIème siècle
La capacité de la ligne existante est déjà de 152 trains-fret/jour, pour actuellement une circulation de 14 trains-fret/jours seulement. De quoi multiplier par 10 le trafic fret actuel, alors que l’objectif certes souhaitable mais déjà très ambitieux de la FRANCE est seulement de multiplier par 2 d’ici 2030 et par 3 d’ici 2050 la part modale du trafic fret ferroviaire.
Pour le climat, un enjeu majeur : la sobriété énergétique
En investissement : ce sont des millions de tonnes de CO2 qui seront économisés avec l’abandon de la construction de la LGV.
En fonctionnement, la consommation annuelle d’électricité sera divisée par 2,5 sur ce tronçon Bordeaux – Dax pour le même service rendu aux usagers, en roulant à 220km/h sur les 147 km de la ligne existante au lieu de rouler à 320km/h sur les 179 km de la LGV.
Pour l’environnement : aucune nuisance
C’est rester dans l’emprise actuelle, ne pas porter atteinte aux activités agricoles, viticoles et sylvicoles, et en finir avec l’artificialisation de 5 000 hectares qu’aurait impliqué la LGV.
Pour un coût 30 fois moins cher, 4 milliards d’économie et pas d’impôt LGV !
« La rénovation d’une ligne revient à 1 million d’euros le kilomètre… c’est quasiment 30 fois moins cher qu’une LGV » selon l’ex-PDG de la SNCF, M. Guillaume PEPY. Rénover la ligne existante, c’est ne plus engloutir le coût pharaonique de 4 milliards dans la LGV Bordeaux-Dax. C’est aussi en fonctionnement diviser par 2,5 les dépenses annuelles d’électricité sur ce tronçon. L’impôt « LGV Bordeaux-Dax » prévu dès 2023 (la TSE) ne sera plus justifié et devra alors être définitivement abandonné.