Ah, la mondialisation heureuse…
Le gaz de schiste américain arrive discrètement en France: mauvaise nouvelle pour un pays qui interdit l’exploitation sur son sol (grâce aux mobilisations citoyennes), mais qui autorise donc les importations!
Du côté du CETA avec le Canada, on n’est pas avare de « bonnes surprises » non plus: tiens, les produits interdits chez nous rentrent toujours…
…et comme un bonheur n’arrive jamais seul, voici le retour du TAFTA, un des traités de commerce avec les Etats-Unis dont nombre d’ associations citoyennes n’ont pas voulu non plus.
« Jeudi 21 février, les ministres de l’Union européenne du commerce étaient réunis à Bucarest. L’objectif de cette réunion est d’ouvrir de nouvelles négociations commerciales avec les États-Unis. C’est le retour en catimini du TAFTA, largement rejeté par les peuples européens.
La Commission veut notamment entamer des négociations dans le domaine de la « coopération règlementaire ». En clair, il s’agit d’un nivellement par le bas des normes sociales, sanitaires et environnementales. En échange, elle espère une baisse des droits de douanes sur les biens industriels, en particulier les voitures. Cela profiterait essentiellement à l’industrie allemande. Voici donc ce que propose la Commission : pour sauver l’industrie automobile allemande, accepter les OGM américains et leurs poulets lavés à la javel.
Emmanuel Macron avait annoncé à l’occasion de la signature du CETA que la France s’opposerait à la signature d’accords de libre-échange avec des pays qui ne sont pas membres des accords de Paris. C’est le cas des États-Unis. La France doit donc s’opposer au niveau européen à l’ouverture de nouvelles négociations commerciales avec les États-Unis. »
On y croit…