Défense des usagers – Quelques préconisations du « monde réel », en réaction à l’article paru dans « Les Echos »(voir plus bas); ils émanent de la CACE qui défend les usagers de l’eau, bien vital: Lettre CACE facturation compteur général + compteur individuel
Veolia se prépare à affronter des vents contraires (NDLR: dus aussi aux retours en régie publique, « l’environnement durci », sic! Les remèdes ne porteront certes pas sur les actionnaires…Plutôt sur les usagers, alors?) (Les Echos 23 février 2017) – Le n°1 mondial du traitement de l’eau et des déchets a dégagé un bénéfice de 382 millions d’euros l’an passé, en recul de 15%. Son PDG, Antoine Frérot, annonce des économies accrues d’ici à 2018.
Confronté à un environnement « durci », et après l’annonce de résultats 2016 conformes aux objectifs grâce à un bon quatrième trimestre, le PDG de Veolia, Antoine Frérot, a revu à la baisse ses objectifs pour 2018 et annoncé un effort accru en matière de réductions de coûts .
Les résultats tout d’abord. Le chiffre d’affaires 2016 s’inscrit en recul de 2,3% à 24,39 milliards d’euros. À changes constants, la baisse est moins marquée (-0,4%), grâce à une reprise de la croissance au quatrième trimestre (+1,9%). Pénalisé par des charges de restructuration à hauteur de 163 millions d’euros, des provisions et dépréciations d’actifs non courants, le bénéfice net est en baisse de 15% à 382 millions d’euros. Mais le résultat net courant, objectif de référence du groupe, a progressé de hausse de 5,1% à 610 millions d’euros.
Des résultats inférieurs au consensus réalisé par Reuters. Les analystes attendaient en moyenne un résultat net part du groupe de 568 millions d’euros, un Ebitda de 3 milliards et un chiffre d’affaires de 24,6 milliards.
Vents contraires
Quid de 2017 et 2018 ? Antoine Frérot, a souligné jeudi lors d’une conférence téléphonique que Veolia ferait face cette année à des « vents contraires », notamment une inflation faible. Interrogé par les analystes sur un éventuel rachat de GE Water & Process Technologies, filiale de General Electric spécialisée dans le traitement de l’eau pour les industriels, Antoine Frérot a répondu : « Nous avons regardé et nous avons décidé que [ces actifs] n’étaient pas intéressants pour Veolia, et nous n’avons pas fait d’offre ». Quant à un éventuel rapprochement avec Suez – hypothèse déjà évoquée par le passé- , il a ajouté qu’il n’y avait pas de projet en ce sens et que les conditions n’étaient pas réunies.
Le n°1 mondial du traitement de l’eau et des déchets estime que 2017 sera une « année de transition », avec un redémarrage de la croissance de son chiffre d’affaires, une « stabilité ou une croissance modérée » de son Ebitda et des économies portées à plus de 250 millions d’euros, après 245 millions en 2016 et plus de 300 millions prévus pour 2018, soit quelque 800 millions sur 2016-2018, contre plus de 600 millions visés précédemment.
Il a enfin précisé qu’il visait désormais un Ebitda de 3,3 à 3,5 milliards d’euros en 2019, contre 3,5 milliards prévus dès 2018 auparavant (à changes constants).
Veolia propose un dividende de 0,80 euro par action au titre de 2016 (+9,6%), payable en numéraire.
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