CONTE DE NOEL -Le résultat d’une longue bataille devant les tribunaux – le plus dur reste à faire: obtenir le passage en régie… http://www.lindependant.fr/2016/12/29/aude-la-commune-d-alet-les-bains-devra-revoir-sa-copie-pour-l-eau-attribuee-a-saur,2283834.php#EPR-2-
VERSUS CAUCHEMAR – A ce propos, voici la remarque de militants de l’eau (ATTAC): « Sur la place principale de ce beau village existe une fontaine publique dont l’eau est excellente, et que les habitants viennent chercher. Pourtant, on nous a dit lorsque nous visitions cette place ancienne que la ville avait été obligée de mettre en panneau « eau non potable » alors que tout le monde ici savait qu’elle était parfaitement potable. Sans doute un coup du délégataire contre de l’eau gratuite ? …à vérifier, les associations locales doivent savoir… » et ce commentaire: « C’est même pire que cela. Un droit de prélèvement dans l’aquifère en question avait été accordé à une société d’eau en bouteille qui a fait faillite depuis. Donc cette eau a toujours été de super qualité. Le collectif et l’association se sont battus pendant des années contre ce droit de prélèvement accordé à une société appartenant à des gens ayant des appuis politiques importants dans la région.»
…et justement, concernant l’accès à l’eau potable, J.L.Linossier, militant de la CACE (Lyon), rappelle une réalité à ne pas occulter: l’accès à l’eau potable, comme bien vital inaliénable, reste un combat en France ! « Dans le petit bourg d’Anthy sur Léman, au bord du Lac Léman, existent encore de nombreuses fontaines publiques qui coulent toute l’année avec cet avertissement affiché : « EAU NON CONFORME » alors que d’autres déverseraient de l’eau potable. Nos amis avaient un chien, un énorme berger des Pyrénées, qui ne buvait que l’eau des fontaines « non conforme » procurée par des sources non agréées par l’ARS. Cette anecdote est gentille mais ne va pas au fond des choses. » A suivre, un peu d’histoire et de rappel des faits ne peut faire que du bien…les plus déshérités sont toujours les victimes…À Lyon , en 1853, le préfet Waïsse nommé par le baron Hausmann ministre du second empire, crée, sur ordre, et avec quelques banques, la Générale des Eaux qui, contractuellement, devait améliorer la distribution d’eau potable, en amenant cette eau dans tous les immeubles et à tous les étages : « l’eau sur tous les éviers ». C’est sans doute la première DSP de France,
et le début d’innombrables malheurs, puisqu’elle installait le premier prédateur : la CGE, en état de sévir. Ce qu’elle fit avec zèle, et fait encore aujourd’hui, en ayant changé de nom et d’aspect pour tenter de tromper ceux qui s’y laissent prendre.
Cette DSP échouera d’ailleurs très vite et une régie lui succèdera pendant des dizaines d’années jusqu’en 1970, pour finalement succomber, sous le poids d’une forme de corruption aujourd’hui atteinte pour des raisons faciles à deviner, mais toujours présentes dans les esprits et dont les conséquences se font encore sentir dans la gestion actuelle : le contrat de DSP de 2015 par exemple.
VEOLIA est en effet un descendant de la famille CGE, Vivendi, puis VEOLIA, qui changent de patronyme pour se débarrasser des casseroles nauséabondes qui leur collent au train.
Dans le contrat de 1853, il y avait des conditions qui montrent bien la nature prédatrice des buts réels de la CGE et parmi ces conditions : la fermeture à terme de toutes les fontaines publiques d’eau potable de Lyon et la pose de compteurs dans les immeubles. Depuis les choses n’ont pas beaucoup évolué afin de ne pas porter atteinte
aux principes initiaux qui ont livré la distribution d’eau potable à des prédateurs privés: « faire suer au maximum les contrats » et faire les poches des usagers.
Depuis des décennies, beaucoup d’élus locaux n’ont pas hésité à bouffer la soupe servie dans ces casseroles douteuses.
La CRC locale en a épinglé quelques-uns, mais, comme disaient certains : « ils ne sont pas tous morts » … Alors, il est encore des sujets qu’il est préférable de ne pas aborder.
Un nom pour aider à tout comprendre : Antoine Zacharias qui a fait sa renommée et bâtît sa puissance depuis une petit poste de responsable d’agence de la CGE à Lyon jusqu’à partir en retraite de chez Vinci avec un énorme magot.
Wikipédia consacre un article assez documenté à ce personnage mais malheureusement sans gratter autour des faits, ni chercher le pourquoi de cette réussite. Qu’en pense le FRIC ?
Dans les années 50 voire même en 1970, certaines fontaines publiques d’eau potable existent encore à Lyon mais surtout dans les campagnes environnantes où les édiles locaux ont beaucoup de peine à faire admettre que l’on puisse payer l’eau.
Aujourd’hui, les randonneurs à pied ou en vélo, savent que des points d’eau potable existent, …, dans les cimetières …
Et ces pratiques concernent autant les régies que les DSP, car la plupart des régies sont complètement entrées dans les principes de la non gratuité des services publics primaires : l’eau et l’assainissement, la santé, les transports locaux, …
Pour ces édiles, en effet, tout doit être payant pour ne pas encourager la paresse. S’il y a des pauvres et / ou des chômeurs, SDF, autres, qui ne peuvent plus faire face, c’est de leur faute et l’assistanat devient ainsi une faute
politique. La France est pourtant en face de 26 % de gens dans la précarité voire dans l’état de pauvreté officiellement reconnu et de ce fait accepté … Dur, dur, très dur pour les victimes, et déshonorant pour les édiles qui défendent ces doctrines hors du temps. Et pourtant ils prospèrent pas loin de chez nous.
Aujourd’hui encore, en milieu rural, certaines habitations longtemps sans occupant, et en réhabilitation, ont beaucoup de difficulté à être reliées au réseau d’eau potable.
Des jeunes couples sont ainsi piégés, aussi bien pour se loger que quand arrive un bébé, ou un gros problème de santé, ou la nécessité de développer une activité requérant de l’eau potable en quantité suffisante : exploitation agricole, gîte, accueil touristique, …
La CACE traite actuellement des cas de ce type. Ce soir encore un usager nous a contactés pour l’aider à faire cesser la restriction de débit d’eau dont il est victime. Là encore, on retrouve VEOLIA.
Nous lui avons indiqué quelques pistes administratives avant d’aller en justice et surtout parce qu’en fin d’après-midi, il est difficile de déposer un référé en Justice. Nous lui avons donc suggéré de contacter très vite la DGCCRF (DDCSPP ou autres) et/ou le Défenseur des Droits. Cet usager doit nous recontacter.
Espérons, sans trop y croire que 2017 puisse contribuer à mettre fin à tous ces cas qui mettent ceux qui en sont les victimes dans la détresse. »
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Les dernières barthes du CEF de Mouguerre doivent être préservées !
Le permis d'aménager ne doit pas être accordé, puisque d'autres solutions existent pour éviter la destruction de 12 hectares de barthes.
Les dernières barthes du CEF de Mouguerre doivent être préservées
Les barthes sont des zones humides qui jouent un rôle majeur pour préserver la ressource en eau, lutter contre les canicules, maintenir la biodiversité mais aussi pour prévenir des inondations les quartiers environnants. Leur destruction est interdite pour des projets qui peuvent se dérouler ailleurs ou autrement. C'est l'esprit de la loi et de la séquence « Eviter, réduire, compenser » qui impose d'éviter en tout premier lieu. C'est aussi pour cela que le CNPN (Conseil National de Protection de la Nature) a émis un avis défavorable au projet.
Le permis d'aménager demandé par la SEPA sur le CEF (Centre Européen de Fret) pour remblayer 12 ha de barthes ne doit pas être accordé par le Maire de Mouguerre :
- L'activité de l'entreprise DJO (Enovis) n'est pas liée au fret ferroviaire et on peut éviter de détruire les 3,3ha qui lui sont dévolus. D'autres implantations sont possibles : les friches industrielles du site des Salines tout proche du CEF, ou des emplacements déjà aménagés à Saint-Martin-de-Seignanx par exemple. Rien ne justifie qu'on l'installe sur les barthes.
- Le remblaiement pour les aménagements ferroviaires est prématuré. Britanny ferries (nouvel opérateur ferroviaire) peut commencer son activité dans l'espace déjà remblayé du CEF sans toucher aux barthes. Les autres opérateurs présents sur le CEF n'ont pas prévu leur éventuelle extension avant 2025. Le projet de Brittany ferries étant de transporter des camions d'Irlande en Espagne (camions actuellement sur des bateaux entre ces deux pays), il serait par ailleurs plus judicieux que ses trains (en provenance du port de Cherbourg) roulent jusqu'en Espagne pour éviter un surplus de camions sur l'A63 entre Mouguerre et la frontière.
- Le cadre de vie des riverains doit être préservé, et l'interdiction d'accès au CEF par la route de Briscous maintenue, comme c'était le cas jusqu'en 2022 avant la révision du PLU de Mouguerre. Le nouvel accès prévu (qui s'éloigne du noeud autoroutier) va aggraver les conditions de circulation déjà très difficiles sur ce secteur pour les habitants de Lahonce, Briscous, Mouguerre et au-delà. Les investissements publics doivent se tourner pour améliorer les transports du quotidien.
- Le remblaiement des barthes va aggraver les risques d'inondation des quartiers environnants sur Lahonce et Mouguerre, d'autant plus avec le changement climatique et la multiplication des événements extrêmes.
- Les impacts de cet aménagement débordant largement du CEF et affectant les habitants de Mouguerre et des communes voisines, ce permis d'aménager aurait dû faire l'objet d'une vaste concertation avec l'ensemble des habitants, des associations, des élus des communes voisines, du SCoT.
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