A la lecture, le texte de l’intervention des représentants CGT AGO et CGT VINCI lors du rassemblement où les bâtons ont poussé en palissade sur le talus. prises_de_parole_-_manifestation_du_8_octobre_2016_1_
Une vidéo https://vimeo.com/188017434
Tribune du collectif Mauvaise Troupe parue dans Le Monde:Si vous avez quelques minutes, c’est à lire… et à partager « si affinités » ! Une vraie résistance, dans tous les sens du terme (JMGuillon).
Et une tribune de JM.Guillon: réflexion sur le futur aéroport
Quelques éléments de réflexion au sujet du futur aéroport de Notre Dames des Landes.
Tout d’abord une expérience dans le transport aérien entre 1994 et 1996 dans la compagnie TAT
me permit de connaître l’ aéroport de Nantes actuel, à ce moment là flambant neuf.
Toute une campagne de propagande parle d’un aéroport saturé, ou risque de le devenir.
Comme pour un hôpital, un aéroport dispose de ses personnels qualifiés.
Dés qu’un aéroport présente des signes de saturation, les personnels sont les premiers à s’en rendre compte, au sol les mécaniciens, les pistards, les personnels tour de contrôle, puis les commandants de bord et enfin l’organisme régulateur: la Direction Générale de l’ Aviation Civile.
Celle-ci organisée en délégations régionales connait, d’une façon très précise, la situation de chaque aéroport,
les mouvements par mois par trimestre et les chiffres d’affaire de chacun.
Sans omettre la surveillance du ciel dévolue aux radars militaires, lesquels jouent un rôle important .
Pourtant personne parle d’aéroport saturé, Nantes classé 10é dans la hiérarchie aéroportuaire dégage un bénéfice,il n’est donc pas à vendre.
A première vue une marge nette après impôt de l’ordre de 20% est le maximum.
Par conséquent les bénéfices des aéroports régionaux ne sont pas faramineux, ni les déficits suivant les cas,
nous avons en France des aéroports plus ou moins à l’équilibre avec une hiérarchie connue,
après avoir connu des baisses importantes des trafics régionaux.
Certains aéroports régionaux déficitaires ont eu des investissements disproportionnés,
exemples Vatry 52, Châteauroux 36, ex bases militaires américaines et Dijon .
La compagnie Vinci induit une communication qui amène à focaliser l’attention sur la personne de JMarc.AYRAULT,comme si ce projet allait porter son nom, il s’agit bien d’un aéroport Vinci et non AYRAULT.
Le partenariat public-privé a cette faculté de rendre les états ou les collectivités locataires de leurs propres biens.
Par exemple en 1982 juste après la victoire du royaume-uni sur l’Argentine aux Malouines, M.THATCHER
put démarrer le programme des privatisations et museler l’opposition.
En commençant par vendre les immeubles du trésor public et des impôts à un fond de pension aux bahamas,
le gouvernement rendit locataires ses services, dans leurs propres immeubles.
Le fond de pension devenait propriétaire et finançait des campagnes électorales de Marga.THATCHER.
L’art de boucler la boucle !
La compagnie VINCI, dans l’ affaire de Notre Dame des landes, cumule les fonctions de :
1é- ingénierie construction
2é – exploitant d’aéroport
3é- se substitue à un organisme de crédit en transformant l’état en locataire pour un montant entre 70 et 80 million, à l’année, sur 40 ou 50ans.
Dés le démarrage de ce projet il n’est pas difficile de voir ,que ce futur aéroport est surdimensionné.
Alors comment la compagnie VINCI va-t-elle s’y prendre pour le remplir ?
Elle va obtenir des lignes qui se posent actuellement sur Brest, Lorient, Quimper, Saint Brieuc, Lannion, Bordeaux.Puis après une année d’exploitation, ces mêmes aéroports deviennent déficitaires, l’année suivante ou plus tard VINCI les rachète à bas prix.
Nous touchons là le coeur d’une stratégie d’implantation acquisitions !
Faire payer l’état pour un aéroport dont il n’a pas besoin, puis acquérir des aéroports devenus déficitaires,
l’art de bousiller l’économie d’une région.De cette manière VINCI a racheté les aéroports d’Irlande et d’Angleterre, récemment du Portugal et de Thaïlande .Il détient 9% de l’ex-établissement public » Aéroports de Paris » grâce à Sarkozy en personne .
L’hôpital sud francilien Essonne coûte 52 millions par an que l’état doit payer à EIFFAGE, avec la même stratégie que VINCI.L’état français a racheté le Bail ( comme un locataire) de cet hôpital, en cette année 2014, le ministère ne communique rien sur la somme versée..à verser……certains parlent de 800 millions d’ Eu….voire 1 milliard à ce jour .Impossible d’obtenir une source précise, constat d’échec cuisant d’un Partenariat Public Privé .
jmarc GUILLON
CoordiNationaleHôpitaux
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