Le CADE s’est vu refuser par la préfecture l’accès au dossier de demande de permis de la société Sudmine. Il s’avère que ce dossier a été envoyé aux mairies (un document de plusieurs dizaines de pages), avec un courrier du préfet spécifiant que ce document n’était ni diffusable ni consultable par le public, situation assez ubuesque qui empêche les élus de consulter leurs administrés.
Malgré tout, on a appris que la notice d’impact sur l’environnement de ce dossier est faite par la société GeoPlusEnvironnement, qui se définit sur son site internet comme « un cabinet d’études national et indépendant ». Ce qui apparaît être la moindre des choses pour une société faisant des études d’impact pour l’environnement, qui fonderont les décisions administratives. Or… :
Qui est le directeur de GeoPlusEnvironnement ? M. Christian Vallier.
Et qui est M. Christian Vallier ? Le Président de Sudmine !
Par ailleurs, la société Sudmine est un regroupement d’associés : des personnes (dont M. Vallier) et des entreprises (dont GeoPlusEnvironnement). GeoPlusEnvironnement a donc un intérêt direct à ce que le PER soit accepté et donc présenté comme n’ayant que peu d’impact sur l’environnement.
Voilà un premier accroc très sérieux à ce dossier d’une grande opacité.
Vous pouvez lire ici la brochure marketing de Sudmine sur son projet (envoyé par Sudmine aux élus; il ne s’agit pas du dossier détenu par la préfecture) où l’on peut voir que l’impact sur l’environnement du PER serait faible à nul : Plaquette Kanbo ter