30 milliards, au moins, rien que ça ! Cela représente la construction de près de 1000 lycées, 400 hôpitaux, ou la réouverture de près de 10 000 kilomètres de « petites lignes » !
Comme pour la LGV du GPSO, des « volontés » sont arcboutées sur sa réalisation, et pourtant… « C’est parce que le monde change que ce projet n’a plus de sens.
Il est urgent d’y mettre un terme et d’agir concrètement et rapidement pour le climat tout comme pour la qualité de vie de tous, mauriennais ou non !Depuis des dizaines d’années, des deux côtés des Alpes, en France comme en Italie, collectifs et associations se mobilisent pour montrer le non-sens de ce projet. Parcourez les différents onglets, informez-vous, indignez-vous, et… rejoignez-nous! » Vous trouverez sur le site des opposants bien des ressemblances avec la LGV du GPSO…Télécharger le livret « TOP 5 DES RAISONS POUR LESQUELLES IL FAUT ARRETER TOUT DE SUITE LE PROJET LYON-TURIN »
Le LYON TURIN un Projet d’Utilité Publique ?
Rappelons que ce projet dantesque, contre lequel nous avons soutenus les opposants venus signer avec le CADE en 2010 « la Charte d’Hendaye contre les grands Projets Inutiles et Imposés (GPII) », s’est lourdement fait retoquer par La Cour des Comptes européenne: le rapport soulignait un retard de réalisation de 15 ans et un coût augmenté de 85 % – C’est un projet de 264 km de tunnels pour 30 milliards de travaux, que les hautes administrations ont désapprouvé ( le Conseil Général des Ponts et Chaussées, l’Inspection des finances, la Cour des Comptes européenne en 2020…), tout comme Lyon et Grenoble. Voir pour l’actualité: Facebook
Depuis cette date, la réalité donne raison à ces hautes administrations ainsi qu’aux associations de protection de l’environnement, les syndicats de cheminots, les experts hydrogéologues, qui alertent sur la démesure de ce projet et désormais sur son irrégularité. « Le Lyon-Turin est en totale contradiction avec plusieurs dispositions des lois sur l’eau et l’article 5 de la charte de l’environnement. Les articles L.1321_2 et R. 1321-13 du code de la santé publique dictent l’interdiction des constructions, des excavations du sol et du sous-sol, des forages quand ils sont rapprochés des périmètres de captage d’eau potable à usage domestique. Ainsi, ce projet est hors-la-loi car le tracé de la ligne, et donc les déclarations d’utilité publique déposées par l’entreprise TELT traversent au moins 19 périmètres de captage d’eau potable, dont 9 rapprochés dans les communes de Avrieux, Bramans, Modane, Orelle, Saint-André. Ce projet est donc en contradiction avec les lois sur l’eau dans la vallée de la Maurienne, les massifs de la Chartreuse, de l’Epine, de Belledonne, du Glandon et d’Ambin. » (citation G.Amard). Dans ce contexte une commission d’enquête populaire (ouverte aux associations) a été diligentée en 2023 par des députés, prenant acte d’une mobilisation citoyenne qui ne faiblit toujours pas. Malgré tout cela, pourquoi ce GPII n’est-il pas annulé, pas plus que ne l’est la LGV du GPSO?
Mais comment se faire entendre dans ce pays?
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