Agriculture – Le Collectif contre les Traités de Libre-échange y trouve toute sa place

A écouter, « Libre-échange : le Mercosur contre les agriculteurs ? » – Ce 20/02/2024, Emmanuel Macron reçoit la FNSEA et les Jeunes Agriculteurs à l’Élysée, cinq jours avant l’ouverture du Salon de l’Agriculture, alors que l’UE tente toujours de faire passer un accord de libre-échange avec le Mercosur.

Avec: Maxime Combes Économiste à l’AITEC (Le CADE vous conseille la consultation de son profil: Facebook)

  • Yannick Fialip Président de la commission Économie de la FNSEA et président de la chambre d’agriculture de Haute-Loire
  • Aurélie Catallo directrice Agriculture France pour l’Institut du développement durable et des relations internationales (IDDRI)

Les premières mesures du gouvernement pour apaiser les agriculteurs ne suffisent pas. C’est même le contraire. L’accord UE-Mercosur portant sur les droits de douanes est largement rejeté par les agriculteurs. À quelques jours de l’ouverture du Salon de l’agriculture, le Premier ministre Gabriel Attal annonce de nouvelles mesures. ECOUTER: https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/france-culture-va-plus-loin-l-invite-e-des-matins/libre-echange-le-mercosur-contre-les-agriculteurs-2645483

À qui profite le libre-échange ? Maxime Combes, économiste en charge des politiques commerciales et de relocalisation à l’Aitec (Association internationale de techniciens, experts et chercheurs), co-animateur du collectif Stop CETA-Mercosur, revient sur la nature du libre-échange : “l’idée est de libéraliser les marchés, c’est-à-dire à la fois de limiter, réduire, voire supprimer les barrières à la frontière européenne pour les produits venant des pays du Sud. En contrepartie, cela signifie qu’on confie à ces marchés internationaux l’organisation des échanges au lieu de les confier à la puissance publique. Généralement, ils sont plutôt pensés pour améliorer le bien-être des consommateurs, au détriment de celles et ceux qui produisent. La Commission européenne, les institutions européennes et même les États membres sont bien conscients que ces accords, notamment lorsque l’on ouvre des marchés agricoles, vont avoir des impacts sur certains des secteurs les moins compétitifs de l’agriculture française et européenne. Mais ils considèrent que l’effet sera globalement positif, car le consommateur va voir les prix de plusieurs produits diminuer ou ne pas augmenter, et avoir accès à des produits fabriqués ailleurs sur la planète”.

 

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