(communication T.Uso, ATTAC) – « Réchauffement climatique, pollution, pression démographique, extension des surfaces agricoles : partout dans le monde, la demande en eau explose et l’offre se raréfie. En 2050, une personne sur quatre vivra dans un pays affecté par des pénuries. Après l’or et le pétrole, l’ »or bleu », ressource la plus convoitée de la planète, attise les appétits des géants de la finance, qui parient sur sa valeur en hausse, source de profits mirobolants. Aujourd’hui, des banques et fonds de placements s’emploient à créer des marchés porteurs dans ce secteur et à spéculer, avec, étrangement, l’appui d’ONG écologistes. Lesquelles achètent de l’eau « pour la restituer à la nature« , voyant dans ce nouvel ordre libéral un moyen de protéger l’environnement. »
Ce documentaire intitulé Main basse sur l’eau passe actuellement sur Arte. « Le prometteur marché de l’eau s’annonce comme le prochain casino mondial. Les géants de la finance se battent déjà pour s’emparer de ce nouvel « or bleu ». Enquête glaçante sur la prochaine bulle spéculative. »
Et Arte repasse aussi le documentaire Jusqu’à la dernière goutte : Les guerres secrètes de l’eau en Europe. « Pourquoi l’UE incite-t-elle les pays d’Europe du Sud à privatiser les services de distribution et de recyclage de l’eau ? Enquête au cœur d’une guerre secrète dont dépend notre avenir. »