Présenté lors du forum alternatif ALTERNATIBA à Bayonne en septembre 2013, un diaporama disponible pour dialoguer présente une autre vision des usages portuaires de l’estuaire de l’Adour, une vision intégrée de l’humain, de l’écologie politique, de l’économie et de la démocratie, qui concerne les quatre communes de Anglet, Bayonne, Boucau et Tarnos.
La Région Aquitaine donneur d’ordre et la CCI gestionnaire, ont en effet proposé fin 2013/début 2014, aux communes limitrophes, un « Schéma Directeur d’Aménagement du Port de Bayonne » (SDAPB) dit « projet final », sans consulter préalablement la population sur le devenir d’un espace partagé de plus en plus restreint et déjà fortement malmené par les pollutions diverses ; les Conseils municipaux ont eu « à prendre acte de la démarche » des initiateurs « et de l’existence du SDAPB », étape préliminaire démocratiquement très limitée, sans doute indispensable pour justifier des votes concernant financements et urbanisme sur chaque commune concernée et visant à soutenir essentiellement la vision économique de ce document.
Préalablement, les maires avaient été consultés et avaient donné leur aval à l’avant-projet; le CADE avait, quant à lui, été invité à la CCI pour prendre connaissance de l’avant-projet, au cours de réunions où nous avions fait entendre une voix quelque peu réticente et dissonante, ce qui nous avait amené à réfléchir et produire un contre-projet.
En définitive, le compte démocratique et celui des usages qui resteront possibles pour la population n’y sont donc pas, le SDAPB visant essentiellement l’affirmation de la vocation industrielle de l’estuaire, dont on peut redouter les conséquences qui en écartent la population, et pour la qualité des eaux de baignade, la pêche, l’écosystème… le mauvais état étant déjà installé : contamination chimique de sols industriels livrés à eux-mêmes, pêche interdite à la consommation, 136 émissaires industriels polluants divaguant vers l’eau de l’estuaire, pollutions des sols lessivés dirigées vers l’ADOUR…
C’est pourquoi le CADE a produit, à partir du respect de l’histoire patrimoniale et de l’environnement et qualité de vie, un autre modèle en diaporama : il ne demande qu’à être connu des habitants qui peuvent interpeler les élus sur les conséquences du SDAPB et réclamer une consultation des populations.
Pour toute communication sur ce sujet, nous écrire : rubrique « Nous contacter ».
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Accès au diaporama de la problématique vue par le CADE et ses associations:
Réalisation J.Y. Deyris
(Association de soutien aux victimes de Fertiladour, membre du CADE).
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