Du côté des Landes, le facebook transpartisan NON LGV 40 | Facebook , dédié à la lutte contre la Ligne à Grande Vitesse du Sud-Ouest, propose quelques idées de préparation et de vigilance en attendant plus de précisions sur le projet: restons mobilisés! Abonnez-vous!
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C’est vrai, les recours sont épuisés pour le moment, avec les DUP (Déclarations d’Utilité Publique de l’Etat)
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Mais la bataille ne fait que commencer sur le terrain: mettons-nous en ordre de marche en essayant déjà d’oeuvrer dans notre secteur; éditez les cartes précises de votre commune concernée par le tracé (voir http://www.gpso.fr/annexeDUPjuin2016.html), montrez-les aux habitants, aux élus, et essayez de mettre des pancartes et banderoles sur les ouvrages d’accès proches de chez vous; Plus les tracés seront connus, plus des citoyens avec lesquels vous aurez parlé nous rejoindront!
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Continuez à partager et faire s’inscrire des Landais sur ce site: l’information circulera par partages aussi, et lorsqu’il faudra mobiliser, nous serons plus nombreux à répondre « présent ».
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Croyez que les associations et organisations qui se sont déjà mobilisées lors de l’Enquête publique en 2014 notamment, et lors des énormes manifestations de plus de 10 000 participants ne sont pas endormies: une réunion régionale pourrait avoir lieu le samedi 15, nous participerons et vous informerons sur les suites envisagées.
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Parmi les autres actions possibles et selon vos sources et sensibilités, vous pouvez commencer avec les associations locales des inventaires de faune et flore à protéger.
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Dès que le projet va bouger (bouclage financier définitif notamment), il y aura des manoeuvres en terme d’ouvertures de carrières, sondages, ventes de terrains, démarchage foncier….) Chacun de vous peut se renseigner afin que nous puissions agir avec les associations de défense de l’Environnement.
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Vous savez que, dans les Landes, sept organisations se sont alliées contre le projet: elles vont aussi vous solliciter; participons et distribuons des petits tracts d’information localement pour soutenir les initiatives qui se produiront (on peut imaginer, au-delà de communiqués, la possibilité de tenir des réunions publiques par exemple).
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Si vous souhaitez organiser une réunion publique dans votre commune, nous sommes quelques uns disponibles pour venir informer et débattre: sollicitez-nous sur ce site, par M.P. par exemple, et nous vous aiderons, avec les organisations, à tenir ces réunions!
Bref, l’avenir est à nous opposants, et vous savez ce que l’on dit: « Il n’y a que les combats que l’on ne mène pas qui sont perdus d’avance! » NON LGV, NI ICI, NI AILLEURS! A VOTRE ECOUTE…Et merci à vous tous, contributeurs potentiels. »
En 33, on se félicite que France inter passe un reportage « LGV mon amour » dans l’émission « c’est bientôt demain », disponible en replay et podcast. « Un grand merci à Antoine Chao de mettre notre combat en lumière. » (Plusieurs liens informatifs disponibles)
Une LGV pour relier Bordeaux et Toulouse, quelques minutes de gagnées pour un désastre environnemental et social entre les deux capitales régionales. Une aberration à 14,3 milliards d’euros…VIDEO et ENTRETIENS
Le Ciron coule paisiblement dans sa vallée du même nom, la vallée du Ciron, qui traverse le Sud Gironde depuis Lubbon dans les Landes jusqu’au Port de Barsac pour se jeter dans la Garonne. Le Ciron, long de 97 km, traverse le plateau des Landes de Gascogne, le plateau du Bazadais et les coteaux du Sauternais et son célèbre vignoble. La vallée du Ciron ainsi que ses gorges sont splendides mais elles sont menacées encore une fois, après l’autoroute Langon Pau (A-65)qui a balafré le territoire et ravagé ses zone-humides – absurdité imposé qui peine toujours à prouver son utilité – c’est maintenant le projet de LGV Bordeaux –Toulouse et plus tard Espagne via Bayonne, baptisé GPSO comme Grand Projet ferroviaire du Sud-Ouest, qui menace le territoire. Une ligne à grande vitesse pour gagner quelques précieuses minutes et rapprocher dans un premiers temps Toulouse de Paris via Bordeaux, mais la vallée du Ciron, sa végétation et son microclimat, résistent !
Avec Loïc Kersaudy du collectif Nina « Ni ici ni ailleurs », Denise Cassou de LEA, Alexis Ducousso de l’INRAE et le réalisme gascon magique des gorges du Ciron.