Défendre une cause environnementale avait coûté la vie à Rémi…

Nous n’oublions pas Rémi Fraisse
Le militant écologiste a été tué par l’explosion d’une grenade lors d’affrontements en marge de la mobilisation contre le projet de barrage de Sivens. (image Rassemblement en hommage à Rémi Fraisse, le 29 octobre 2014 à Lyon. 
« C’est une affaire emblématique des violences policières en France. Plus de six ans après la mort de Rémi Fraisse à Sivens (Tarn) la Cour de cassation a confirmé mardi 23 mars, le non-lieu rendu en faveur du gendarme auteur du tir de grenade qui a coûté la vie au jeune militant…
Rémi Fraisse botaniste de 21 ans avait succombé à l’explosion d’une grenade tirée par un gendarme lors de violents affrontements sur le chantier de la retenue d’eau controversée de Sivens le 26 octobre 2014. Le militaire n’avait à l’époque pas été mis en examen, et avait bénéficié d’un non-lieu en janvier 2018 confirmé par la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Toulouse,m en janvier 2020. C’est contre cette décision que la famille Fraisse a formé un pourvoi devant la plus haute juridiction de l’ordre judiciaire, qui est le juge du droit et ne se prononce pas sur les faits.
Ce rejet du pourvoi de la famille de Rémi Fraisse contrarie la volonté de celle-ci d’obtenir un « procès public ». Avant la décision, la mère et la sœur de M. Fraisse « ne se [faisaient] pas beaucoup d’illusions » avait déclaré leur avocate Claire Dujardin. « C’est un dossier qui implique l’Etat » avait-elle argué. La famille a d’ores et déjà prévenu que si elle n’obtenait pas gain de cause en France, elle saisirait la Cour européenne des droits de l’homme. » LIRE  Article Le Monde
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