En documentation, plus bas, un dossier de la Gazette des communes sur les déchets –
par ailleurs, voici un point concernant le suivi des déchets du BTP pour lesquels, et parce que les décharges sauvages ont « fleuri » ces dernières années au Pays basque, nous menons une campagne d’alerte auprès des Services de l’Etat et en justice si nécessaire. Le CADE, ses associations ainsi que les riverains citoyens, espèrent ainsi le respect des réglementations et que ces verrues qui polluent et défigurent les espaces et cours d’eau seront de plus en plus rares…
1) Décharges sauvages, suite de dossier porté en justice – Dans son délibéré du 15 janvier 2019, le tribunal correctionnel de BAYONNE a condamné la société ARBICHA à remettre en état le site de SAINT PEE sur NIVELLE afin que la pollution qui pourrait en résulter soit traitée sous contrainte judiciaire sur 3ans et sous contrôle de l’ACJPB (Association Citoyenneté Justice Pays Basque), et a prononcé des peines sous forme d’amendes au profit des Parties civiles ( la mairie de SAINT PEE, la fédération de pêche, le CADE).
2) Le défrichage de 3 zones dans le quartier du SEQUE à BAYONNE : * Sur la 1ère zone (site CAZENAVE) => les services de l’Etat sont intervenus et une procédure est en cours. * Sur les zones 2 et surtout 3 ( parcelles 220, 2221 et 222) qui concerne le déboisement d’un espace boisé classé (avec notamment des chênes remarquables), la mairie de BAYONNE a été alertée et est intervenue à notre demande.
3) Suivre les déchets du BTP, prévenir les décharges sauvages – Les travaux de réfection de la piste de l’aéroport de BIARRITZ vont bientôt commencer. Le CADE va écrire au président de l’aéroport et à son directeur pour connaitre la destination des milliers de tonnes d’enrobé qui seront rabotés sur la piste actuelle.
Pour information, un article de la Gazette des communes sur la gestion des déchets (à voir en particulier les pages 10 à 12 sur les déchets du BTP). déchets
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Les dernières barthes du CEF de Mouguerre doivent être préservées !
Le permis d'aménager ne doit pas être accordé, puisque d'autres solutions existent pour éviter la destruction de 12 hectares de barthes.
Les dernières barthes du CEF de Mouguerre doivent être préservées
Les barthes sont des zones humides qui jouent un rôle majeur pour préserver la ressource en eau, lutter contre les canicules, maintenir la biodiversité mais aussi pour prévenir des inondations les quartiers environnants. Leur destruction est interdite pour des projets qui peuvent se dérouler ailleurs ou autrement. C'est l'esprit de la loi et de la séquence « Eviter, réduire, compenser » qui impose d'éviter en tout premier lieu. C'est aussi pour cela que le CNPN (Conseil National de Protection de la Nature) a émis un avis défavorable au projet.
Le permis d'aménager demandé par la SEPA sur le CEF (Centre Européen de Fret) pour remblayer 12 ha de barthes ne doit pas être accordé par le Maire de Mouguerre :
- L'activité de l'entreprise DJO (Enovis) n'est pas liée au fret ferroviaire et on peut éviter de détruire les 3,3ha qui lui sont dévolus. D'autres implantations sont possibles : les friches industrielles du site des Salines tout proche du CEF, ou des emplacements déjà aménagés à Saint-Martin-de-Seignanx par exemple. Rien ne justifie qu'on l'installe sur les barthes.
- Le remblaiement pour les aménagements ferroviaires est prématuré. Britanny ferries (nouvel opérateur ferroviaire) peut commencer son activité dans l'espace déjà remblayé du CEF sans toucher aux barthes. Les autres opérateurs présents sur le CEF n'ont pas prévu leur éventuelle extension avant 2025. Le projet de Brittany ferries étant de transporter des camions d'Irlande en Espagne (camions actuellement sur des bateaux entre ces deux pays), il serait par ailleurs plus judicieux que ses trains (en provenance du port de Cherbourg) roulent jusqu'en Espagne pour éviter un surplus de camions sur l'A63 entre Mouguerre et la frontière.
- Le cadre de vie des riverains doit être préservé, et l'interdiction d'accès au CEF par la route de Briscous maintenue, comme c'était le cas jusqu'en 2022 avant la révision du PLU de Mouguerre. Le nouvel accès prévu (qui s'éloigne du noeud autoroutier) va aggraver les conditions de circulation déjà très difficiles sur ce secteur pour les habitants de Lahonce, Briscous, Mouguerre et au-delà. Les investissements publics doivent se tourner pour améliorer les transports du quotidien.
- Le remblaiement des barthes va aggraver les risques d'inondation des quartiers environnants sur Lahonce et Mouguerre, d'autant plus avec le changement climatique et la multiplication des événements extrêmes.
- Les impacts de cet aménagement débordant largement du CEF et affectant les habitants de Mouguerre et des communes voisines, ce permis d'aménager aurait dû faire l'objet d'une vaste concertation avec l'ensemble des habitants, des associations, des élus des communes voisines, du SCoT.
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