LGV – Suite des informations sur la nouvelle Enquête publique dématérialisée

Notre récent article LGV du GPSO – Enquête publique sur des investigations préalables Bordeaux/Toulouse , faisait état d’une consultation organisée sur les quatre départements: 31,33, 47,82 .  Si vous souhaitez connaître les développements concernant cette consultation minimaliste dans les formes, car dématérialisée et sans commissaires enquêteurs, sachez que les associations et citoyens se mobilisent fortement, en Gironde notamment, pour en contester le fond et la forme.

Vous trouverez sur le facebook NON LGV 33 la plupart des informations les plus récentes c’est le meilleur informateur en temps réel de l’évolution du dossier. Vous disposez aussi d’une mise à jour du site de notre collectif d’associations : LGV NON MERCI 🚄🙅 – Le site de la lutte contre le GPSO ! .

Sachez que des initiatives importantes ont été prises par les associations amies du CADE:

  • Un courrier a été envoyé cette semaine aux quatre préfets afin de leur demander d’ajourner la consultation du public qui débutait ce 27/10. Les motifs pointent les avis de l’Autorité environnementale (Ae) ainsi que du CNPN, critiques voire défavorables. Le format réduit de la consultation, sans garants de la CNDP, est évidemment invoqué. Le courrier aux Préfets: Courrier-Assos-a-Prefet-Ajourn-ConsultPublique-25-10-22 .
  • Cette enquête n’étant pas ajournée, il est demandé par les opposants d’y participer en nombre sur

    en critiquant seulement la forme pour le moment: lourdeur et illisibilité du dossier, incomplétude, absence d’avis complémentaire de l’Ae, illégalité du recours à une consultation du public par voie électronique et d’absence de commissaire enquêteur; plus les formulations seront variées, mieux cela vaudra pour obliger les réponses…Page dédiée: Consultation publique environnementale – LGV NON MERCI

Le dossier de presse est très intéressant: Dossier de Presse EPE_V1_2  – Enfin, voici un message à destination de tous: « Cette consultation du public, c’est pour obtenir les dérogations nécessaires à la destruction, les « investigations préalables » dont il est question, c’est défricher pour des sondages géotechniques et archéologiques, c’est surtout commencer le chantier et tout bousiller vite, très vite, pour dire que c’est trop tard maintenant pour stopper le chantier LGV (cf A69). 

Laisser faire cette consultation à la place d’une réelle enquête environnementale, c’est donner un coup d’accélérateur au projet. Avec cette étape, cela donne le pouvoir aux préfets de déposer leurs arrêtés d’autorisation de commencer les investigations sur le terrain dès 4 jours à partir de la clôture…Qui veut voir arriver les bulldozers le 1er décembre dans la vallée du Ciron et ailleurs ?!
Dès le mardi 21 octobre, 9 associations des départements concernés ont écrit aux préfets pour demander l’annulation de ce dispositif, puis 6 nouvelles associations ont rejoint cette demande. Les associations ont annoncé le vendredi 24 octobre en conférence de presse, que sans réponses des préfets le lundi 27 octobre, jour d’ouverture de la consultation, elles engageront une action en justice (référé liberté) au tribunal administratif de Toulouse. Besoin de votre participation à leurs côtés dans la bataille, ne laissons pas faire!!! «  LGV NiNA – Le référé liberté a bien été déposé.
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