Nous vous proposons trois informations issues de l’actualité.
1- la 1ère témoigne de la résistance à ce projet maléfique qui va générer nuisances et écocides, sur fond d’inutilité et de gaspillage des fonds dédiés au rail: oui, c’est vrai, le référé suspension de travaux des AFSB, inspiré par par le jugement pour l’A69, n’a pas été validé, mais sur le fonds les recours courent toujours: alors, la LGV ce n’est pas fait et nos amis des associations de Gironde continuent à travailler sur un statut protégé pour la vallée du Ciron, et nous offrent un communiqué de combat; « ce référé n’était qu’une étape dans un processus juridique complet; la mobilisation continue, et notre force collective reste intacte et renforcée. Perdre une bataille n’est pas perdre la guerre« . Feu vert pour les aménagements ferroviaires au sud de Bordeaux : les anti-LGV ne désarment pas
2- Alors Alain Rousset se croit malin en ironisant sur l’égoïsme des opposants, allant répétant ses mensonges assénés depuis des années: mais l’égoïsme est le sien, celui de ceux qui n’attendent pas sur un quai de gare abandonnée un train qui ne vient jamais, mais dont ils ont tant besoin pour avoir une vie sociale! Un type hors-sol, décidant depuis sa place de Président de Région parce qu’en France, la démocratie est vidée de son sens premier: « le pouvoir au peuple, par le peuple et pour le peuple ». L’intérêt général, à son 5ème mandat de trop, il ne sait plus ce que cela veut dire…Le lire dans ses propos est un écoeurement: LGV Bordeaux-Toulouse/Dax : pour Alain Rousset, « les anti-LGV font preuve d’un égoïsme que je ne comprends pas »
3- Mais au Pays Basque, non plus, on ne baisse pas la garde: par peur de ne pas avoir le financement européen de la LGV, Alain Rousset a multiplié les démarches auprès des décideurs européens (notre article précédent). Ainsi, Imanol Pradales, président de la Communauté autonome basque et Alain Rousset, président de la région Nouvelle-Aquitaine, ont adressé un courrier à Apóstolos Tzitzikóstas (Commissaire européen aux Transports) faisant part de leur mécontentement du retard que prenait le projet de ligne ferroviaire à grande vitesse du sud-ouest GPSO. Ils l’ont invité à venir visiter Irun, Hendaye et Bordeaux «pour connaître la réalité» qui, selon eux, «entrave leur développement logistique». Le CADE en ayant connaissance a donc écrit une lettre argumentée pour également le rencontrer, et avec ces propos: « Si vous répondez favorablement à cette invitation, nous souhaitons que vous preniez aussi connaissance des raisons de la forte opposition du Pays basque français et de Monsieur le Maire de Bordeaux« , soulignant ceci: « Nous mesurons le fossé qui sépare les citoyens européens de leurs dirigeants et des fonctionnaires qui siègent à Bruxelles. Vous répondez toujours favorablement aux pressions de certains hommes politiques et n’écoutez pas la voix citoyenne. Nous le déplorons. Dès lors il ne faut pas s’étonner de voir se développer un sentiment anti-européen parmi les citoyens, source d’une contestation contre le dirigisme de la Commission.« . Voir la lettre du CADE: Lettre 27 03 25 vers A Tzitzikóstas – Commissaire européen aux Transports