(article suivi d’un témoignage du CADE)
PROCEDURES- D’une manière systématique afin de s’opposer à la pose du compteur Linky une première démarche consiste à signifier son refus officiellement. Pour cela une série de lettres est à rédiger et à envoyer. Voici les modèles que nous proposons : une première lettre en recommandée avec AR à Enedis Tarbes, pour les localités des Pyrénées atlantiques Modèle lettre de mise en demeure Enedis Tarbes sept18. Copie de la lettre adressée à Enedis Tarbes à votre Maire Modèle lettre Mairie sept18. Et enfin une lettre envoyée au SDEPA, syndicat de distribution de l’électricité des Pyrénées Atlantiques, gérant en délégation des Maires du département, le réseau de distribution de l’électricité Modèle lettre SDEPA sept18. (Vous noterez que dans la lettre envoyée à Enedis Tarbes il y a une référence à un « PDL ». Il s’agit dans le vocable Edf du point de livraison de l’électricité chez vous. Cette indication est mentionnée dans la facture d’électricité.)
– Maintenant, la pose des compteurs est sous-traitée par Enedis à des sous-traitants locaux, (Serra Airria qui sous-traite à ACP64 et Solution 30 par exemple). Ces sous-traitants sont rémunérés à la tâche. Donc, selon que votre compteur est accessible ou non à l’extérieur de votre habitation, lorsque vous n’êtes pas présent, les poseurs peuvent fort bien opérer. Faites donc une copie de lettre adressée à Enedis (Tarbes) et posez-la sur votre compteur. Vous pouvez également mettre le logo Linky stop sur votre boite aux lettres.
– Un ensemble de 17 Collectifs et Associations anti Linky existent au Pays basque : contactez-nous pour les connaître.
TEMOIGNAGE –
« J’ai eu l’occasion d’aller aider une association de Saint Martin d’Arberoue à organiser une réunion d’information sur le LINKY. Pour ce petit village une soixantaine de personnes étaient présentes et le Maire était présent.
Il a pris la parole à la fin de mon exposé et pendant les questions que posaient ses administrés. Comme par hasard, Enedis, en la personne de l’interlocuteur privilégié d’Enedis auprès des Collectivités territoriales, était passé le voir une semaine auparavant (la réunion avait été décidée une semaine auparavant).
Enedis est venu informer le Maire qu’Enedis acceptera de ne pas installer les compteurs chez les personnes qui en refusent la pose, à condition que ce compteur soit dans le domaine privé.
Évidemment pour les habitants des communes qui ont obtenu cet accord aucune modification importante par rapport à ce qu’ils connaissent (avec cependant des heurts avec les poseurs).
Mais en ce qui concerne les autres communes dont les Maires ne savent pas comment ou n’osent pas entamer une discussion avec Enedis, voilà une jurisprudence intéressante.
De plus, lorsque le Maire, a annoncé ceci je lui ai fait remarquer que pour un magistrat c’était convenir qu’il y avait une inégalité de traitement de ses administrés. » M. Lavictoire (CADE)
POUR INFO – Au JT de 20 heures un court passage a été consacré au cas de Bayonne : https://www.francetvinfo.fr/economie/linky-les-maires-en-premiere-ligne-face-aux-refus-des-habitants_2937691.html mais un autre passage, certainement commandité par Enedis, avait été auparavant consacré au sujet du refus : https://www.francetvinfo.fr/economie/linky/linky-peut-on-s-y-opposer_2937693.html .
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Les dernières barthes du CEF de Mouguerre doivent être préservées !
Le permis d'aménager ne doit pas être accordé, puisque d'autres solutions existent pour éviter la destruction de 12 hectares de barthes.
Les dernières barthes du CEF de Mouguerre doivent être préservées
Les barthes sont des zones humides qui jouent un rôle majeur pour préserver la ressource en eau, lutter contre les canicules, maintenir la biodiversité mais aussi pour prévenir des inondations les quartiers environnants. Leur destruction est interdite pour des projets qui peuvent se dérouler ailleurs ou autrement. C'est l'esprit de la loi et de la séquence « Eviter, réduire, compenser » qui impose d'éviter en tout premier lieu. C'est aussi pour cela que le CNPN (Conseil National de Protection de la Nature) a émis un avis défavorable au projet.
Le permis d'aménager demandé par la SEPA sur le CEF (Centre Européen de Fret) pour remblayer 12 ha de barthes ne doit pas être accordé par le Maire de Mouguerre :
- L'activité de l'entreprise DJO (Enovis) n'est pas liée au fret ferroviaire et on peut éviter de détruire les 3,3ha qui lui sont dévolus. D'autres implantations sont possibles : les friches industrielles du site des Salines tout proche du CEF, ou des emplacements déjà aménagés à Saint-Martin-de-Seignanx par exemple. Rien ne justifie qu'on l'installe sur les barthes.
- Le remblaiement pour les aménagements ferroviaires est prématuré. Britanny ferries (nouvel opérateur ferroviaire) peut commencer son activité dans l'espace déjà remblayé du CEF sans toucher aux barthes. Les autres opérateurs présents sur le CEF n'ont pas prévu leur éventuelle extension avant 2025. Le projet de Brittany ferries étant de transporter des camions d'Irlande en Espagne (camions actuellement sur des bateaux entre ces deux pays), il serait par ailleurs plus judicieux que ses trains (en provenance du port de Cherbourg) roulent jusqu'en Espagne pour éviter un surplus de camions sur l'A63 entre Mouguerre et la frontière.
- Le cadre de vie des riverains doit être préservé, et l'interdiction d'accès au CEF par la route de Briscous maintenue, comme c'était le cas jusqu'en 2022 avant la révision du PLU de Mouguerre. Le nouvel accès prévu (qui s'éloigne du noeud autoroutier) va aggraver les conditions de circulation déjà très difficiles sur ce secteur pour les habitants de Lahonce, Briscous, Mouguerre et au-delà. Les investissements publics doivent se tourner pour améliorer les transports du quotidien.
- Le remblaiement des barthes va aggraver les risques d'inondation des quartiers environnants sur Lahonce et Mouguerre, d'autant plus avec le changement climatique et la multiplication des événements extrêmes.
- Les impacts de cet aménagement débordant largement du CEF et affectant les habitants de Mouguerre et des communes voisines, ce permis d'aménager aurait dû faire l'objet d'une vaste concertation avec l'ensemble des habitants, des associations, des élus des communes voisines, du SCoT.
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