https://france.attac.org/agenda/article/manifestation-europeenne-stop-ceta
ARTICLE DU MODEF et arguments pour l’agriculture – Pour un référendum sur le CETA – jeudi 9 février 2017[www.elunet.org] Dans un communiqué la Confédération Syndicale Agricole des exploitants familiaux (MODEF) se réjouit que l’Assemblée Nationale ait adopté le 2 février une résolution européenne des députés du Front de Gauche sur le traité de libre-échange signé entre l’Union Européenne et le Canada le CETA. La résolution exige de consulter en urgence le Parlement avant la mise en œuvre provisoire du CETA prévu le 1er mars et d’autre part de soumettre sa ratification à la volonté populaire par l’organisation d’un référendum.
Le CETA serait catastrophique pour les exploitants français. En effet, les droits de douane seraient supprimés et 92 % des biens agricoles seraient concernés.
Cette suppression des droits de douane couplée à l’adoption de quotas d’importations de viande bovine et porcine c’est-à-dire 65 000 tonnes de viande bovine et 75 000 tonnes de viande porcine par an suscitent de nombreuses inquiétudes dans le contexte actuel de crise de nos filières d’élevage en France.
Ce traité aurait des effets très négatifs sur notre environnement, notre Agriculture, nos territoires ruraux, nos emplois et surtout notre santé.
Ce traité représente une menace pour l’Agriculture française et européenne.
Le principe de précaution n’existe pas au Canada c’est-à-dire on pourra retrouver des céréales OGM et de la viande hormonée dans nos assiettes.
Le MODEF souligne le manque de reconnaissance des produits certifiés français. Or, ce sont plus de 1 400 indications géographiques protégées qui sont actuellement reconnues par l’U.E.
Le CETA va porter un coup fatal à ce qui reste de souveraineté alimentaire européenne.
En ouvrant totalement ses frontières, l’Union Européenne va importer aussi le modèle américain et canadien avec toutes ses conséquences sanitaires, environnementales et culturelles.
Par exemple, les produits laitiers canadiens entreront librement en Europe, sans droit de douane, alors que l’Europe est en pleine crise laitière ! En ce qui concerne l’Agriculture, ces accords menacent directement la qualité de notre alimentation et la vitalité de nos territoires.
Le MODEF s’inquiète des conséquences du TAFTA et du CETA et appelle les sénateurs et les députés français à défendre et à protéger l’Agriculture familiale. Le MODEF revendique un référendum avant les élections présidentielles pour soumettre la ratification du CETA. Le MODEF organisera une marche dans les semaines à venir pour dénoncer l’impact du CETA sur notre Agriculture française de qualité et respectueuse des femmes et des hommes.
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Les dernières barthes du CEF de Mouguerre doivent être préservées !
Le permis d'aménager ne doit pas être accordé, puisque d'autres solutions existent pour éviter la destruction de 12 hectares de barthes.
Les dernières barthes du CEF de Mouguerre doivent être préservées
Les barthes sont des zones humides qui jouent un rôle majeur pour préserver la ressource en eau, lutter contre les canicules, maintenir la biodiversité mais aussi pour prévenir des inondations les quartiers environnants. Leur destruction est interdite pour des projets qui peuvent se dérouler ailleurs ou autrement. C'est l'esprit de la loi et de la séquence « Eviter, réduire, compenser » qui impose d'éviter en tout premier lieu. C'est aussi pour cela que le CNPN (Conseil National de Protection de la Nature) a émis un avis défavorable au projet.
Le permis d'aménager demandé par la SEPA sur le CEF (Centre Européen de Fret) pour remblayer 12 ha de barthes ne doit pas être accordé par le Maire de Mouguerre :
- L'activité de l'entreprise DJO (Enovis) n'est pas liée au fret ferroviaire et on peut éviter de détruire les 3,3ha qui lui sont dévolus. D'autres implantations sont possibles : les friches industrielles du site des Salines tout proche du CEF, ou des emplacements déjà aménagés à Saint-Martin-de-Seignanx par exemple. Rien ne justifie qu'on l'installe sur les barthes.
- Le remblaiement pour les aménagements ferroviaires est prématuré. Britanny ferries (nouvel opérateur ferroviaire) peut commencer son activité dans l'espace déjà remblayé du CEF sans toucher aux barthes. Les autres opérateurs présents sur le CEF n'ont pas prévu leur éventuelle extension avant 2025. Le projet de Brittany ferries étant de transporter des camions d'Irlande en Espagne (camions actuellement sur des bateaux entre ces deux pays), il serait par ailleurs plus judicieux que ses trains (en provenance du port de Cherbourg) roulent jusqu'en Espagne pour éviter un surplus de camions sur l'A63 entre Mouguerre et la frontière.
- Le cadre de vie des riverains doit être préservé, et l'interdiction d'accès au CEF par la route de Briscous maintenue, comme c'était le cas jusqu'en 2022 avant la révision du PLU de Mouguerre. Le nouvel accès prévu (qui s'éloigne du noeud autoroutier) va aggraver les conditions de circulation déjà très difficiles sur ce secteur pour les habitants de Lahonce, Briscous, Mouguerre et au-delà. Les investissements publics doivent se tourner pour améliorer les transports du quotidien.
- Le remblaiement des barthes va aggraver les risques d'inondation des quartiers environnants sur Lahonce et Mouguerre, d'autant plus avec le changement climatique et la multiplication des événements extrêmes.
- Les impacts de cet aménagement débordant largement du CEF et affectant les habitants de Mouguerre et des communes voisines, ce permis d'aménager aurait dû faire l'objet d'une vaste concertation avec l'ensemble des habitants, des associations, des élus des communes voisines, du SCoT.
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