Tribunal à La Haye contre Monsanto

5013750_6_b449_un-proces-symbolique-organise-par-un-reseau_3082765fe4604a15a3d55cbe283f0d01 Voici des liens menant à plusieurs articles à propos du Tribunal contre Monsanto qui se tient à La Haye du vendredi 14 au dimanche 16 octobre. On lira ci-dessous les très intéressantes explications concernant la qualification des juges et l’attitude de Monsanto.
A lire, aussi, les témoignages et compte rendu: tribunal-monsanto

ARTICLES -Dans celui de Basta, on indique en particulier que « d’éminents juges siègent dont Françoise Tulkens, ancienne présidente de la Cour européenne des droits de l’homme, et Dior Fall Sow, ancien membre du bureau du procureur du Tribunal pénal international pour le Rwanda. Ils entendront les témoignages de trente plaignants, certains victimes de pesticides, d’autres ruinés par les OGM ou expulsés de leurs terres, mais aussi des chercheurs dénonçant les pressions de Monsanto.
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« Invité à participer à ce tribunal citoyen, Monsanto s’est fendu d’une lettre ouverte dans laquelle il qualifie ce procès de « parodie », « où l’issue est connue d’avance ». Le groupe affirme notamment aider « les agriculteurs à limiter et à s’adapter aux changements climatiques » (notre enquête) et se dit convaincu qu’« une coexistence entre toutes les formes d’agriculture est possible ».
-De leur côté, les juges font valoir leur indépendance [ Voir leur lettre à Monsanto]. Dans l’immédiat, deux jours d’audience sont programmés ces 15 et 16 octobre. Les audiences seront retransmises sur internet via le site monsanto-tribunal.org, afin de « contribuer à ouvrir les yeux de l’opinion publique sur les impacts de l’industrie agrochimique ». Le jugement, symbolique, sera mis en délibéré au 10 décembre.
-Dans l’article du Monde (lien ci-après), Valérie Cabanes, juriste et porte parole de End Ecocide on Earth, dégage quelques uns des liens entre le procès contre Monsanto, les réformes en cours à la Cour pénale internationale et les perspectives de la justice internationale sur l’environnement. Selon elle « la procureure de la Cour pénale internationale de La Haye [Fatou Bensouda] est d’ailleurs en permanence sollicitée à ce sujet. Sous la pression de différentes plaintes de la société civile, elle a annoncé le 15 septembre qu’elle élargissait le champ d’application des crimes contre l’humanité à des atteintes contre l’environnement. Il peut s’agir d’atteintes aux ressources naturelles dont dépendent les populations, ou d’accaparement de terres. Pour nous, c’est une avancée considérable. Il suffit qu’elle s’empare d’un seul cas, qu’un jugement soit rendu pour créer un cadre contraignant forçant les multinationales à respecter les droits de l’homme. Juger un cas reviendrait à lever une impunité de fait.
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/planete/article/2016/10/14/proces-de-monsanto-porter-atteinte-a-l-ecosysteme-terre-c-est-menacer-la-paix-l-humanite_5013751_3244.html#VprC42oemCT6SgGE.99
 

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