EUROPEENNES : les réponses et non-réponses à notre questionnement sur l'eau…


CADE ET EUROPÉENNES

Questionnaire EAU – 20/05/14

Liste des candidats du Grand Sud-Ouest

Contactés : 25 / 25
Réponses obtenues : 13/25
(Déjà député *)

♦  Parti fédéraliste européen : Mme Faïrouz Hondema-Mokrane
♦ Lutte Ouvrière : Mme Sandra Torremocha
♦ Euskadi Europan : M. Jean Tellechea
♦ Alliance Royale : M. Gaël Courossé  –  Réponse
♦ Front national : M. Louis Aliot
♦ Udi/Modem : M. Robert Rochefort
♦ Nous Citoyens : M. Philippe Marty – R
♦ Une Europe exemplaire contre le sexisme et la précarité : Mme Nicole Pradalier  –  R
♦ Front de gauche : M. Jean-Luc Mélenchon *
♦ Europe citoyenne : Mme Marie Jeanne Husset
♦ Parti Pirate : M. Eric Mahuet
♦ NPA : M. Philippe Poutou  –  R
♦ Choisir notre Europe : Mme Virginie Rozière  –  R
♦ Europe-Ecologie : José Bové *
♦ UMP : Mme Michèle Alliot-Marie
♦ Nouvelle Donne : M. Joseph Boussion  –  R
♦ Citoyens du vote blanc : M. Francis Lenne  –  R
♦ Féministes pour une Europe solidaire : Mme Anne Nègre   
♦ UPR  Sud-Ouest : M. Régis Chamagne  –  R
♦ Démocratie réelle : M. Sami Ghazouane  –  R
♦ Force Vie : M. Jean-Claude Martinez
♦ Debout la France : M. Pascal Lesellier  –  R
♦ Espéranto, langue commune pour toute l’Europe :
Mme Monique Juy  –  R
♦ Non au grand remplacement : M. Renaud Camus  –  R
♦ Occitanie, pour une Europe des peuples : Mme Martine Gros  –  R
 

 

RÉPONSES AU QUESTIONNAIRE EAU DU CADE
(dans l’ordre de réception)

Type de réponse
A – Non au grand remplacement :
M. Renaud Camus
Exclusion de la marchandisation
B – Une Europe exemplaire contre le sexisme et la précarité :Mme Nicole Pradalier Exclusion de la marchandisation
C – UPR Sud-Ouest : M. Régis Chamagne Exclusion de la marchandisation
D – Citoyens du vote blanc : M. Francis Lenne Exclusion de la marchandisation
E – Occitanie, pour une Europe des peuples :
Mme Martine Gros
Exclusion de la marchandisation
F – NPA : M. Philippe Poutou Exclusion de la marchandisation
G – Choisir notre Europe :
Mme Virginie Rozière
Exclusion de la marchandisation
H – Alliance Royale : M. Gaël Courossé Exclusion de la marchandisation
I –  Démocratie réelle : M. Sami Ghazouane Oui, sous réserve avis citoyens
J – Debout la France : M. Pascal Lesellier Exclusion de la marchandisation
K – Espéranto, langue commune:
Mme Monique Juy
Exclusion de la marchandisation
L – Nouvelle Donne : M. Joseph Boussion Exclusion de la marchandisation
M – Nous citoyens: M. Philippe Marty Non formulé directement

LES QUESTIONS DU CADE

          1 – Avez-vous soutenu l’ICE sur le droit à l’eau ?

  •  En la signant ?………………………………………………………..  OUI   /   NON
  •  Par tout autre moyen : intervention dans
    les instances européennes, publication ? ………………………… OUI   /   NON

         2 – Pour la prochaine législature, vous engagez-vous afin que l’eau et la gestion de la ressource soient exclues  de la marchandisation (privatisation, libéralisation des services) ? ………………………………………  OUI    /    NON

QUELQUES CONSTATS

Rappelons d’abord que l’eau potable et l’assainissement dépendent, non pas de l’État, mais des collectivités ; il n’y a pas de service public généralisé comme pour l’énergie ce que critiquent certaines listes. La gestion de la ressource est, elle, décentralisée en 6 grands bassins (Agences de l’eau), ici Adour-Garonne, sous le contrôle de l’État pour l’application des directives et lois (Onema, Police de l’eau).

  • A l’heure où les politiques s’inquiètent du désintérêt pour le vote, force est de constater que ce sont majoritairement les dites « petites listes » qui nous répondent, sans doute parce que les média les classent ainsi et qu’elles ont peu le temps donné pour s’y exprimer : répondre constitue un moyen pour se faire connaître. Elles sont aussi parfois plus proches des ressentis de la population que des « grands partis » absents de ce débat très vif en Europe, notamment à Droite.
  • La question de l’eau, bien commun, trouve là un large consensus : bien commun vital, elle doit échapper à la marchandisation contrairement à ce qui se passe sur notre territoire par le biais, notamment, des DSP qui permettent des bénéfices pour les actionnaires des groupes privés;  la prise de conscience et le rejet populaire des mauvaises pratiques en France, voire en Europe, trouve donc son écho dans des listes en présence.
  • Peu de « grands partis » pour s’exprimer par le questionnement citoyen, alors que certains de ces partis ont des positions publiques déjà affirmées contre les privatisations et la marchandisation (FdeG / EELV). La liste PS-PRG décrit une situation qui ne correspond pas au réel ni à la vérité de ses votes localement, ses élus choisissant fréquemment des formes de gestion excluant la participation citoyenne (SPL, DSP) et permettant le profit privé sur le service de l’eau (DSP).
  • L’Europe n’est pas perçue, à travers les réponses, comme un recours contre la privatisation de l’eau, y compris à fortiori lorsque le Grand Marché Transatlantique en préparation est cité. A contrario, il peut être dit que cela n’entre pas dans ses compétences en dépit de la réalité de la place des multinationales auprès de la Commission Européenne et des risques que fait courir le GMT dans l’ouverture des services au marché.

 

A – Renaud Camus
« Non au grand remplacement »

« Ma réponse à la première question est NON (je ne remplissais aucune fonction élective et n’ai pas été mis au courant de l’initiative) et OUI à la seconde (toutes les personnes de la Liste antiremplaciste et moi-même sommes résolument favorables, de même que le parti de l’I-nocence dont je suis le président,  à ce que l’eau soit exclue de la marchandisation).»

B – Nicole Pradalier
« Une Europe exemplaire contre le sexisme et la précarité »
   

         1 – Avez-vous soutenu l’ICE sur le droit à l’eau ?

  • En la signant ?  NON
  • Par tout autre moyen : intervention dans les instances européennes,
    publication ?    OUI

Précisez :  « Je n’ai pas eu connaissance de la pétition mais je l’approuve totalement. J’ai en revanche fait suivre un documentaire qui dénonçait un projet d’achat de nappe phréatique et de spéculation sur l’eau. De tels calculs sont sordides et méritent que nous unissions nos forces pour un changement total de perspective ».

         2 – Pour la prochaine législature, vous engagez-vous afin que l’eau et la gestion de la ressource soient exclues de la marchandisation (privatisation, libéralisation des services) ?       OUI

« Tous et toutes mes colistièr·es partagent bien entendu mon opinion à ce sujet puisqu’ensemble nous proposons  de renverser totalement le rapport à l’économie qui doit être au service de l’humain, l’intérêt public ne devant  jamais passer après les intérêts privés. Bravo pour votre initiative. Vous avez bien entendu mon soutien. Mais je suis toute petite et ne pèse pas plus  qu’une goutte d’eau ! Nos bulletins de vote sont à imprimer par les personnes qui souhaitent faire entendre notre message sur le blog http://contre-la-precarite-et-le-sexisme.blogspot.com. Cependant, depuis 2007, je travaille sur un programme qui lie l’économie à l’éthique. Et j’en ai fait part à tous les partis dont j’ai pu rencontrer des représentant·es Je vous fais part des 10 principes de la charte que je propose où vous reconnaîtrez je pense nos aspirations communes, du moins je l’espère. 1 Femelle, mâle, intersexué·e, uniques nous sommes 2 L’unique, notre semblable, nous ne tuons pas 3 La souffrance nous n’infligeons ni à l’être humain ni à l’animal 4 Nous ne violons pas 5 Nous ne dérobons pas 6 Les faibles nous protégeons 7 Notre autonomie et notre responsabilité nous forgeons 8 Le mensonge et la délation nous nous interdisons 9 Nos connaissances et découvertes nous offrons 10 La planète nous respectons.
Il va de soi que l’eau fait partie des ressources offertes par la planète et que nous devons la respecter en ne la  volant pas (et c’est ce que fait le système privé d’exploitation). De même que nous ne devons en priver aucun de nos semblables ni aucun des êtres qui en ont besoin (nous serions alors en contradiction avec le principe de ne pas infliger de souffrance). De même que nous nous devons d’offrir les connaissances et les découvertes qui nous permettent de mieux la gérer ».

C – Régis Chamagne
« Union Populaire Républicaine »

« Notre programme politique est celui du Conseil National de la Résistance de 1994 intitulé « Les jours heureux » réactualisé. Vous pouvez le télécharger sur le site « upr.fr« .
Le point N°9 est intitulé « Faire retour à la nation des grands moyens de production privatisés, des sources d’énergie, des richesses du sous-sol, des compagnies d’assurance et des grandes banques. Il y est prévu une nationalisation des sociétés de réseaux d’adduction d’eau.
Cela étant dit, il faut que vous sachiez que les parlementaires européens ont infiniment moins d’influence sur ce genre de question que le PDG de Nestlé, de Vivendi ou autre firme multinationale engagée dans le secteur de l’eau. L’UE est tenue par une oligarchie qui nous a imposé jusqu’à 10% d’huile moteur dans l’alimentation (en 2008 et c’est toujours en vigueur), le poulet américain à la javel (malgré le désaccord de TOUS les États de l’UE), les OGM et qui nous imposera bientôt le gaz de schiste. Avec le grand marché transatlantique qui se négocie en secret dans le dos des peuples, ce sera bien pire encore.
Aussi, nous sommes convaincus qu’il faut absolument sortir de ce piège mortel pour notre pays, piège qui détruit aussi bien nos acquis sociaux que notre terre et notre littoral.
Nos propositions sont donc sans ambiguïté ; sortir de l’UE sereinement et légalement par l’article 50 du TUE, de l’euro et de l’OTAN afin de rétablir la démocratie en France. C’est à ces seules conditions que nous pourrons appliquer le programme du CNR. J’ai bien reçu votre demande et je vais y répondre après avoir situé notre mouvement politique et ses objectifs généraux afin que vous compreniez le sens de ma réponse.
Le cœur de notre programme est de sortir de l’UE par l’article 50 du TUE, de sortir de l’euro et de l’OTAN afin de rétablir la démocratie en France, c’est-à-dire la souveraineté du peuple français. Ensuite, nous voulons appliquer le programme du Conseil National de la Résistance de 1944 intitulé « Les jours heureux » et réactualisé par nos soins. Vous pouvez le télécharger sur notre site « upr.fr ».
Nous réunissons des Français venus de tous les horizons politiques qui ont décidé de « se dépasser », de mettre de côté leurs divergences pour se concentrer sur l’essentiel : libérer la France de la dictature de l’UE.
Vous pensez peut-être que j’exagère, alors étudiez le processus décisionnel qui a conduit à l’autorisation de mise en culture du maïs OGM TC-1507. Dans cette vidéo de 11′ j’explique ce processus à partir de 3’50. Je vous conseille cependant de regarder depuis le début pour mieux comprendre. https://www.youtube.com/watch?v=TR2EiJaIXCE&feature=youtu.be
Aujourd’hui les députés européens ont très peu de pouvoir, en particulier vis à vis des firmes de la chimie, des pétroles et de la pharmacie. Quelques exemples récents de décisions de la commission européenne :

« Avec le grand marché transatlantique qui arrive, ce sera encore pire, alors le seul moyen de sortir de ce piège est de sortir de l’UE sereinement et légalement par l’article 50 du TUE, sans extrémisme.
En attendant, oui, si nous avons des députés, nous nous battrons pour l’environnement car nous sommes français et que les Français en très grande majorité aiment leur beau pays et son littoral.
Bien que ce ne soit pas explicitement dans notre charte, nous sommes sur une ligne écologiste, au sens noble de ce mot. L’écologie est d’abord une discipline scientifique, branche de la biologie. A titre personnel, ma fille ainée est docteur en écologie de l’université de Zurich depuis un peu plus d’un mois. Notre responsable national pour les questions agricoles est un agriculteur trentenaire qui fait de l’agriculture raisonnée et est en chemin vers le bio.
« Pour se rapprocher à présent de vos préoccupations, le point N°9 de notre programme qui en compte 20 dit ceci :
 » Mettre un terme à la propagande de l’oligarchie euro-atlantiste qui postule l’impuissance des peuples à maîtriser leur propre avenir. Pour reprendre le terme utilisé par les membres du Conseil National de la Résistance, il s’agit d’organiser le  » retour à la nation  » (c’est-à-dire une nationalisation totale ou partielle, selon les cas) des entreprises suivantes :  EDF/GDF – France Télécom – Sociétés d’autoroutes – Sociétés de réseau d’adduction d’eau  – TF1  – TDF  – Tout établissement financier secouru par des fonds publics.
[…] Poser le principe constitutionnel de la propriété publique de la Poste, des producteurs et fournisseurs de gaz  et d’électricité, de la SNCF, des autoroutes, des services d’adduction d’eau et des deux premières chaînes de télévision nationales. « 
Un dernier mot ; nous sommes des citoyens. Aucun de nous n’est un politicien professionnel. Nous n’avons pas l’habitude de mentir car nous n’en avons jamais fait profession et ne le ferons jamais.
En espérant avoir un peu contribué à vous faire une idée sur qui nous sommes, relativement à vos préoccupations ».

D – Francis Lenne
« Citoyens du Vote Blanc »

« Je réponds avec plaisir à votre question sur le droit à l’eau et les excès que provoque la privatisation illégale des ressources et des espaces publics.
Notre mouvement, qui est une association étrangère à tout engagement partisan, lutte pour la protection des droits et c’est ce qui nous a poussé à agir en nous présentant aux européennes : les partis politiques professionnels se sont attribués des privilèges, avec souvent la complicité d’organismes privés qui les soutiennent financièrement pour en obtenir des avantages, y compris dans les domaines qui vous tiennent à cœur, comme le droit à l’eau et à d’autres ressources publiques, mais aussi des droits fondamentaux, d’où tout découle.
« Nous sommes convaincus que cette situation, qui éloigne des urnes les citoyens, qui ne sont plus dupes et ne se sentent pus représentés, est dangereuse pour la démocratie, mais qu’il existe un moyen simple, légal, de sortir de cette crise : libérer le droit de vote, c’est le fondement, pour lutter contre les oligarchies et renouveler nos représentants. Si le vote blanc était reconnu comme suffrage exprimé, ce qui n’est toujours pas le cas malgré des allégations mensongères, nous, les citoyens, aurions la possibilité d’exclure ceux qui abusent de leur situation d’élu pour faire carrière. Le retour au droit, à la souveraineté citoyenne, deviendrait alors possible.
« C’est aussi la raison pour laquelle nous avons lancé un recours en justice contre la dernière loi qui vient encore de censurer le droit de vote. Le droit aux ressources publiques est absolument à défendre, bien sûr, au même titre. Pour nous aider à défendre les droits, faute de vote blanc utile pour éjecter les partis professionnels, nous avons décidé d’être présents dans ce débat et de vous proposer de mettre en lieu et place un vote utile avec, sur ce lien, le bulletin des Citoyens du Vote Blanc.
« Nous soutenons bien sûr, à titre strictement individuel, car chacun est libre de ses opinions sur les sujets de société, les initiatives européennes qui ont ces mêmes objectifs ».

E – Martine Gros
« Occitanie pour une Europe des Peuples »

« L’accès à une eau garantissant la conformité à toutes les normes de qualité sanitaire doit être exclu de toute forme de marchandisation et de spéculation.
L’eau est un bien public élémentaire et condition de vie.
L’Europe a pour mission d’exiger le respect et l’application de ce principe.
De la dimension de proximité à la dimension globale, que ce soit au niveau local, régional, mondial, la gestion de l’eau doit être assurée sur les critères du  progrès humain et environnemental, équitablement et dans la plus grande solidarité ».

F – Philippe Poutou
« Nouveau Parti Anticapitaliste »

« Nous défendons résolument le développement des services publics pour répondre à tous les besoins fondamentaux de la population. L’eau en fait évidemment partie. Nous combattons la privatisation et la marchandisation des services publics.
Nous soutenons les mobilisations qui vont dans ce sens. Nous sommes convaincus qu’il faut enlever aux capitalistes les moyens de nuire à l’économie et aux intérêts de la population. D’où la nécessité de véritables services publics sous contrôle des salariés et de la population que ce soit dans la santé, l’éducation, les transports, l’énergie, le traitement et la distribution de l’eau… »

G –  Virginie Rozière
« Parti Socialiste-Parti Radical de Gauche »

« L’eau est un bien public. Sa qualité et son accès doivent être garantis. C’est pour cela que l’eau doit être protégée de la spéculation.
Il faut bien sur être conscient du coût de son acheminement et de son traitement, que seul l’État est capable d’assumer.  Ce coût doit être réparti le plus justement possible, et la consommation de base des ménages garantie au prix le plus faible possible. C’est pour cela que je suis favorable à une progressivité du prix de l’eau ».

 H – Gaël Courossé
« Alliance Royale »

« Voici mon positionnement sur le sujet de l’eau :

~ Premier principe : principe de subsidiarité
L’Alliance Royale est pour le principe de subsidiarité, c’est à dire que chaque travail – ici la fourniture de l’eau – doit être confié à l’entité la plus petite capable de faire le travail efficacement, c’est pourquoi la Commission Européenne (et donc l’Union Européenne) ne devrait pas être consultée ni sollicitée pour la gestion de la fourniture de l’eau en France. En l’occurrence, la qualité et le prix de l’eau des Français ne regarde que les Français ; ce qui n’exclut pas une collaboration active avec nos voisins pour tout ce qui touche à la pollution.

~ Deuxième principe : les domaines régaliens
Les domaines régaliens de l’état concernent tout ce qui a trait à la sécurité des Français et la garantie des libertés fondamentales. La qualité et le prix de l’eau font parties des libertés fondamentales qui ne peuvent faire l’objet d’une recherche de bénéfices, c’est pourquoi je suis d’avis de confier la gestion de l’eau à des régies publiques, sous le contrôle de l’état.Pour en savoir plus sur notre projet, je me permets de vous joindre le dossier de Presse de l’Alliance Royale ».

I –  M. Sami Ghazouane
« Démocratie réelle »

« Démocratie réelle sud-ouest est une liste composée de citoyens volontaires tirés au sort.
Ces députés ont un mandat impératif, court et non renouvelable. Le député n’a qu’une fonction de coursier.
Il rapporte le projet de loi aux citoyens.  Des débats entre citoyens sont ensuite organisés, puis un référendum est effectué.
Le député transmet ensuite le résultat du référendum au Parlement européen. Ce sont donc les citoyens qui votent les lois et non un « élu » qui pendant 5 ans ne peut être ni contrôlé ni sanctionné.

Vous contactez tous les candidats pour leur demander leur opinion vis-à-vis de la politique européenne, afin de pouvoir décider pour lequel voter. Cependant une fois élus vous n’aurez aucune garantie que leurs actions correspondront à chaque fois à votre opinion et vos valeurs.
En votant pour démocratie réelle vous votez donc pour vous-même.
Ci-joint un lien vers une vidéo très courte (1mn45) expliquant notre projet en détails
http://youtu.be/U6MfLBTdH54
Pour plusieurs raisons (le respect de l’environnement, des problèmes de logistique et de budget) vous ne trouverez pas notre bulletin dans votre bureau de vote. Vous devez imprimer vous-même votre bulletin de vote.
Ci-joint un lien menant sur notre site web pour télécharger votre bulletin de vote ».
http://www.democratiereelle.eu/index.php?option=com_content&view=article&id=46&Itemid=234
http://www.democratiereelle.eu

J –  Pascal Lesellier
« Debout la France »

          1 – Avez-vous soutenu l’ICE sur le droit à l’eau? En la signant ?…  Par tout autre moyen : intervention dans les instances européennes, publication ?

« JE N’AI PAS EU CONNAISSANCE DE CETTE INITIATIVE… »

         2 – Pour la prochaine législature, vous engagez-vous afin que l’eau et la gestion de la ressource soient exclues de la marchandisation (privatisation, libéralisation des services) ?…………………   OUI

K – Monique Juy
« Espéranto, langue commune pour toute l’Europe »

Q1 : « Prise par des problèmes de logistiques de bulletins et d’affiches, veuillez m’excuser de n’avoir pu venir que trop tardivement signer sur votre site ».
Q2 : Votre combat pour l’eau est essentiel, et sachez que les espérantistes sont de tout cœur avec vous, ainsi que ma liste Europe-Démocratie-Espéranto.

L –  Joseph Boussion
« Nouvelle Donne »

« Si je suis élu au Parlement Européen, je soutiendrai le débat sur les biens communs et pour mettre en avant les initiatives pour une législation spéciale dans le domaine de l’eau, en alliance et en coordination avec les membres de la société civile.
Comme les autres candidats de Nouvelle Donne, je soutiens le « European Water Movement », ainsi que d’autres initiatives, répertoriées sur notre site à la page http://www.nouvelledonne.fr/nous-soutenons
Je vous invite à consulter le programme et les propositions de Nouvelle Donne, à l’adresse www.nouvelledonne.fr/le-programme-des-europeennes.  Je suis sûr que vous y trouverez, avec nous, des raisons d’espérer pour le futur de notre Europe.  Ensemble, le 25 mai, Reprenons La Main ! »

M –  Philippe Marty
« Nous citoyens

L’Europe a pour vocation de rendre possible et de faciliter les échanges entre ses États membres, mais ne doit pas légiférer sur tous les aspects de la vie des citoyens. Des règlementations, oui, mais respectueuses des réalités et des spécificités locales. De nombreux exemples caricaturaux témoignent d’une règlementation inappropriée pour le marché intérieur : taille des cages pour les poules, contenance des chasses d’eau, obligation pour un commerce de bouche de disposer d’au moins deux réfrigérateurs, pour le salé et pour le sucré, etc. Respecter le principe de subsidiarité, c’est considérer que la plupart des problèmes locaux sont mieux réglés au niveau local.
La Commission européenne doit justifier effectivement le caractère indispensable de toute nouvelle proposition de règlementation dans le domaine de ses compétences partagées avec les États membres : la règlementation européenne ne doit s’appliquer qu’aux enjeux de nature européenne.
Concernant la question de l’eau, ressource précieuse et limitée, nous proposons que l’Europe fixe des objectifs contraignants à chaque État membre pour améliorer la qualité de l’eau et réduire les pollutions. Des objectifs ambitieux ont été fixés, mais ils restent optionnels et peu suivis d’effets

 

 

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