Dans son nouvel ouvrage « Les Grandes Voraces », Pierre Recarte apporte une analyse claire, documentée et réaliste sur le financement et la rentabilité des nouvelles LGV.
Sujet ô combien d’actualité alors que divers rapports commandés par les différents gouvernements se font critiques sur ce sujet.
Pour ce faire, l’auteur a fait de nombreuses recherches. Il s’est plongé dans de nombreux rapports, décortiqué des bilans élaborés par des professionnels qui maîtrisent l’art de la sophistication pour rendre incompréhensible les données.
Pari réussi ! A la lecture de ce livre, l’on comprend mieux les sévères conclusions des Assises du Ferroviaire, des rapports Mariton, Bianco, Auxiette, ….et le constat de la commission mobilité 21 : « Les lignes à grande vitesse soulèvent d’importantes difficultés de mise en œuvre » car leur coût excède largement le budget que la nation peut consacrer à ses infrastructures de transport ».
Aujourd’hui la pérennité de ces lignes à grande vitesse, dévoreuses de budgets et destructrices de l’environnement est fortement remise en question. Reste à convaincre les élus que sortir de cette logique dispendieuse du « toujours plus vite » est indispensable d’autant plus quand l’économie du pays connaît des heures difficiles.
Pierre Recarte consacre une grande partie de son temps libre à l’association Nivelle-Bidassoa et au CADE (collectif de 43 associations de défense de l’environnement) opposé à la construction de lignes à grande vitesse dans le Sud Ouest de la France.
Dans un précédent ouvrage « Les Rails de la déraison » (Nuvis) écrit en collaboration avec François Tellier, il avait entrepris d’instruire à charge le dossier des nouvelles LGV.